Nous devons réinventer la politique. Il nous faut une nouvelle culture et pratique politique pour apporter les changements majeurs dans notre société. Le pouvoir ne peut plus être la finalité de l’action politique. La finalité de la politique est de transformer les structures de la société pour le plein épanouissement de l’homme, un plein épanouissement qui ne peut être décrété d’en haut. C’est un processus qui se construit avec la participation de tous les citoyens qui, à mesure qu’ils changent la réalité quotidienne, se transforment eux-mêmes. La politique n’a pas pour but le pouvoir pour le pouvoir, il a pour finalité la transformation sociale, économique et culturelle. La politique ne doit pas être une simple science ou technique de conquête et de contrôle du pouvoir, elle doit avoir pour finalité la transformation de la vie des hommes en satisfaisant leurs besoins humains. La politique a pour enjeu de changer la vie.
Archives journalières : 22 janvier 2018
Les diverses faillites du système financier international et leur effets induits sur l’économie, ont eu pour conséquences, la nécessité de sécuriser l’écosystème financier mondial avec la mise en oeuvre des réformes Bâloises.
La campagne de commercialisation de l’arachide se déroule très mal dans le bassin arachidier en ce mois de janvier 2018. Malgré les autosatisfactions clamées par ci par là, il n’y a pas assez d’argent dans les points de vente. Cela est vérifiable in situ. Les paysans font la navette entre les seccos sans trouver un opérateur qui a des liquidités. Les fameux bons naguère délivrés aux paysans ont fait leur apparition dans le bassin arachidier et facteur aggravant, souvent les graines sont achetées en cachette à des prix inférieurs au prix officiels.
Avant l’ouverture du procès Khalifa Sall qui s’est soldé par un double renvoi, j’avoue que j’étais plutôt rassuré en entendant le garde des Sceaux, ministre de la Justice, indiquer qu’il ferait le tout pour garantir à Monsieur Khalifa Sall un procès juste et équitable. Or, il n’en est rien aujourd’hui à la veille du procès de l’intéressé le 23 janvier 2018 ; d’où mes inquiétudes en tant que scientifique en droit et Professeur de droit.
Le président de la République, dans son discours à la Nation, a prononcé les paroles suivantes : «Il n’y a pas de meilleur viatique que l’éducation et la formation de qualité pour préparer notre jeunesse à dominer l’adversité et baliser la voie de la réussite. C’est l’exemple que nous donne le Lycée scientifique d’excellence de Diourbel (Lsed), dont je suis fier des premières performances.» Mais sait-il réellement dans quelles conditions ces résultats sont obtenus ? Quand il cite ce lycée dans un moment aussi solennel, c’est qu’il a de l’importance à ses yeux et il serait bien qu’il diversifie ses sources d’information pour avoir une idée plus juste de ce projet qui lui tient à cœur, ou y fasse un tour pour s’enquérir des conditions de vie des élèves et des enseignants dans ce trou perdu de Diourbel.
Le principe de libre administration, garanti par notre constitution, permet effectivement à la Ville de Dakar de se […]
Nous nous rappelons que la longue gouvernance du vieux président-politicien a été notamment marquée par une générosité déferlante, sélective et manifestement injuste. Cette générosité coupable, insupportable, étai...