Comme toutes les décennies passées, l’école sénégalaise a encore renoué avec les perturbations depuis hier. De l’élémentaire en passant par le moyen secondaire jusqu’au supérieur, le calendrier scolaire sera rythmé de débrayages et mouvements de grève des syndicats d’enseignants. Ce face à face entre un État politicien qui ne respecte jamais ses engagements et des enseignants peu consciencieux, a des goûts d’un dilemme cornélien pour les éternels perdants que sont les élèves. L’éducation n’est pas une priorité pour l’État. Le manque de vocation a gangrené le corps enseignant. Quel imbroglio!