Au Sénégal, l’urbanisation accélérée s’est accompagnée d’un accroissement démographique rapide avec comme corollaire une forte hausse de la demande de mobilité. Malheureusement, les villes sénégalaises n’ont pas, jusqu’à maintenant, pu faire face à la demande engendrée par les activités des citadins, et au lieu de proposer un transport public approprié, elles ont favorisé l’essor d’un transport individualisé. L’accent mis sur les recettes tirées à partir des voitures importées, dont la majorité a plus de cinq ans, a fini par créer, de façon presque permanente, un encombrement automobile notamment marqué au niveau de la capitale sénégalaise. Cette situation, on le sait, n’est pas sans risques pour la santé du fait de la pollution qu’elle engendre.