En marge de la présentation du rapport sur les perspectives économiques de l’Afrique pour l’exercice 2018, le Président de la Banque africaine de développement (Bad) a annoncé que la banque organiserait le forum de l’investissement en Afrique les 7 et 8 novembre 2018 à Johannesburg, en Afrique du Sud, afin de mobiliser des fonds destinés au développement des infrastructures.
Archives journalières : 28 janvier 2018
Au Sénégal, l’urbanisation accélérée s’est accompagnée d’un accroissement démographique rapide avec comme corollaire une forte hausse de la demande de mobilité. Malheureusement, les villes sénégalaises n’ont pas, jusqu’à maintenant, pu faire face à la demande engendrée par les activités des citadins, et au lieu de proposer un transport public approprié, elles ont favorisé l’essor d’un transport individualisé. L’accent mis sur les recettes tirées à partir des voitures importées, dont la majorité a plus de cinq ans, a fini par créer, de façon presque permanente, un encombrement automobile notamment marqué au niveau de la capitale sénégalaise. Cette situation, on le sait, n’est pas sans risques pour la santé du fait de la pollution qu’elle engendre.
Le Sénégal, pays dont on a souvent cru à la maturité politique de ses hommes est comme plombé, voire même empêtré dans le sable mouvant de « l’immergence ». Nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge encore moins de l’obscurité. Il y a encore du chemin à faire. Et quel chemin ? Il est si long et si tortueux, qu’il est tracé par ceux-là qui depuis l’indépendance avaient cette lourde responsabilité de conduire et de bien conduire notre pays vers le développement. En effet, ils se sont toujours portés candidats pour briguer le suffrage des Sénégalais. Au final, la montagne n’accouchera que d’une affreuse souris.