Le lecteur se rappelle certainement la conclusion de ma contribution précédente. La voici : «On sent déjà la responsabilité de celui qui sera le digne successeur du vieux président-politicien dans l’ébullition du front social que nous avons vécue et qui se prolonge aujourd’hui. Le lecteur comprendra, avec la prochaine contribution, que sa responsabilité est bien plus lourde encore. Elle le sera davantage dans les douze mois à venir. Un de ces décrets particulièrement ‘’généreux’’ que je passerai en revue plus tard, en est déjà un signe patent.»
Archives journalières : 4 février 2018
Je voudrais adresser ces mots au président Macron en sa double qualité de chef de l’un des Etats aux desseins géostratégiques, militaires, économiques, financiers et culturels les plus directement opposés à ceux du Sénégal et de l’Afrique et de l’artisan zélé d’un néo-gaullisme sur les fronts de la monnaie coloniale de la françafrique, des accords d’un prétendu partenariat économique qui permet à la fratrie européenne et à l’empire français de piller ouvertement les ressources naturelles et le commerce africains. Depuis votre installation à l’Elysée, la ligne de mire géopolitique de la France s’illustre dans la continuité du contrôle militaire et politique du continent africain et de la main mise sur nos abondantes ressources minières, pétrolières et halieutiques. La France est directement impliquée dans au moins 30 coups d’Etat militaires en Afrique et de l’installation de chefs d’Etat africains dont la plupart sont des dictateurs ou des pions placés sur l’échiquier des intérêts français, prêts à retourner abattre le glaive de la répression souvent sanglante contre leurs propres peuples.