« Les cérémonies officielles », une survivance coloniale et postcoloniale héritée des liens arrangés entre le Gouvernorat Aofien et les autorités religieuses de l’époque. Une coutume acceptable a priori, ce cadre d’échanges d’amabilités entre autorités spirituelles et temporelles a adopté, au fil des ans, la fonction hybride de chair religieuse et tribune politique, s’il n’est un espace de distillation de « ndigels’’ électoraux diffus. La ligne de démarcation est tellement ténue, poreuse et fluctuante qu’elle donne libre cours à moult interprétations.