Le Sénégal est l’un des rares pays africains, aidé de ses partenaires et des parents d’élèves, à prendre en charge à lui tout seul l’essentiel des dépenses en investissement et au fonctionnement du système éducatif. Ses intentions pour l’avènement de l’école de la réussite se mesurent à travers l’augmentation sans cesse croissante et constante des budgets pour l’élargissement de l’accès et le développement de la qualité, les tentatives plusieurs fois répétées d’apaisement de l’espace scolaire marquées par le dialogue et la satisfaction des revendications des syndicats. Il y a lieu de lui reconnaître cette volonté malgré son indulgence dans le suivi/évaluation des actions. Entre temps, le système s’est alourdi. Le croît démographique et les besoins nouveaux expliquent-ils seuls la stagnation de l’école ? Qu’en est-il réellement des difficultés à obtenir l’excellence ?
Archives journalières : 13 février 2018
« Les cérémonies officielles », une survivance coloniale et postcoloniale héritée des liens arrangés entre le Gouvernorat Aofien et les autorités religieuses de l’époque. Une coutume acceptable a priori, ce cadre d’échanges d’amabilités entre autorités spirituelles et temporelles a adopté, au fil des ans, la fonction hybride de chair religieuse et tribune politique, s’il n’est un espace de distillation de « ndigels’’ électoraux diffus. La ligne de démarcation est tellement ténue, poreuse et fluctuante qu’elle donne libre cours à moult interprétations.
Le peuple sénégalais, durant des décennies, a été assez spolié par des politicards véreux. Ce qui, d’ailleurs, se poursuit jusque-là. Ces politiciens prédateurs ont, plutôt, pillé le pays en s’accaparant de ses ri...