C’est vrai qu’en 2019 le peuple sera appelé à choisir un Président de la république, c’est vrai qu’il sera question pour notre nation de savoir s’il faut renvoyer l’actuel Président ou lui renouveler sa confiance. Mais au-delà d’une simple question de changement d’homme, il sera plutôt question d’une reconquête de la souveraineté populaire usurpée, mais aussi d’un sursaut éthique dans notre rapport à la chose publique en général à la politique en particulier.
Archives journalières : 4 mars 2018
Les dernières nouvelles apparues dans la presse semblent nous diriger vers un procès des personnes supposées responsables de la tuerie de Boffa. Ce que nous espérions, étant donné la volonté manifeste du Chef de l’état et des différentes parties prenantes de réussir la paix définitive.
La francophonie est dans une grande agitation. Motif ? Les déclarations, à la veille de la Conférence internationale pour la langue française et le pluralisme dans le monde, d’Alain Mabanckou, d’Abdourahman Waberi et d’Achille Mbembe, qui ont mis en garde le président Emmanuel Macron contre le concept de «francophonie», qui serait à l’origine un «appareil idéologique» à part entière de l’impérialisme français. Rappelant néanmoins qu’Emmanuel Macron a confié à une écrivaine franco-marocaine, Leïla Slimani, la mission de traduire une vision ouverte et pluraliste de ce que doit devenir le français, l’hebdomadaire britannique The Economist n’hésite pas à parler de «guerres culturelles».
Dans sa livraison n°214 du 21 février 2018, le quotidien Dakar Times qualifie les accords de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne, de catastrophiques. «Pour une période de 5 ans, le Sénégal ne gagnera que 9 milliards de francs Cfa», précise le journal dakarois. Autrement dit, le Sénégal gagne 1,800 milliard de francs Cfa par an. Et le quotidien d’ajouter : «… Le montant et les redevances appliqués sont dérisoires». Ces accords qui datent du 23 octobre 2014 sont – si les dires du journal sont avérés – plus scandaleux que les fameux contrats sur le gaz et le pétrole, jadis, signés avec Pétro Tim, représenté, à l’époque par le frère du président de la République, en l’occurrence, M. Aliou Sall, actuel Dg de la Caisse des dépôts et consignations.
L’espace politique est marqué par des passes d’arme entre la majorité (le président de la République, Macky Sall et son premier ministre, Mouhammad Boun Abdallah Dionne) et certains leaders politiques de l’opposition (Idrissa Seck, Cheikh Bamba Dieye) ...
La campagne présidentielle de 2019 au Sénégal est partie pour être très virulente sur internet et les réseaux sociaux. Le premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne en a donné le tempo en déclarant à juste tit...
D’abord, on n’a pas besoin d’aligner toute la République pour accueillir un invité fut-il de marque et en visite officielle dans notre pays. La remarque désinvolte et presque irrespectueuse de Monsieur Erdogan, qui était sûrement las de serrer des mains et d’écouter le chef de l’Etat lui faire la présentation de son « Conseil des ministres » déplacé à l’aéroport, prouve à suffisance toute la curiosité que suscitent nos gouvernements pléthoriques et coûteux face au reste du monde, malgré l’extrême pauvreté de nos pays.