– A ce moment historique de notre jeune Nation, j’ai pris comme prétexte les Industries Chimiques du Sénégal ( ICS ).
En effet , du 19 Mars 2000,
au19 Mars 2018, , voila 18 ans que les alternances se sont abimées, et il est temps d’arreter de tromper le peuple : il nous faut une réelle alternative.
Le cas d’école : Les industries chimiques du sénégal (Ics ) est là, sous nos yeux qui a traversé tous les regimes sans solutions à cette entreprise qui est le poumon économique de notre sénégal.
Les Industries Chimiques du Sénégal ( ICS ) est elle une entreprise Sénégalaise ?
Créée en 1976 avec un Chiffre d’affaires 229 144 000 $ (2005)
classement des 500 meilleures entreprises africaines situe la société à la 266e place en 2007.
C’est la septième entreprise sénégalaise dans ce palmarès annuel.
Que sont devenus les ICS ex fleuron de l’industrie sénégalaise?.
Depuis la récapitulation l’état du Sénégal ne détient que 15% des actions les 85% restant sont contrôles par un groupe indien.
Raison pour laquelle l’état n’a plus de contrôlé sur cette entreprise communément appelle poumon de l’économie sénégalaise.
La venu de indorama confirme la domination des indiens au sien de ICS indorama impose son dicta au grand malheur des sénégalais employés directement et indirectement.
Nous devons au devoir au-dela du zircon et du pétrole porter notre attention sur cette entreprise sénégalaise spoliée par les alternances malheureuses qui se sont succedées mettant notre économie sous perfusion avec des milliers de pères de familles qui naviguent entre la misère et les suicides provoqués par l’émiettement du tissu familial et un avenir hypothèqué par un même système qui est toujours là face à un peuple noble et digne dans la douleur et l’épreuve sans fin.
Nous sommes un peuple aux espoirs déçus depuis les indépendances aux alternances traversées du 19 Mars 2000 à ce jour 19 Mars 2018.
Mais le mal est plus profond que vous ne le pensez chers compatriotes sénegalais.
Aujourd’hui dans l’entreprise des ICS ; de jour en jour nous assistons à la perte de nos acquis sociaux qui sont bafoués dans une totale indifférence.
L’ exploitation inuhumaine des ICS, pour ne pas dire l’esclavagisme de nos propres frères sénégalais dans notre propre sol est caracterisée par l’absence de recrutement depuis plusieurs années ; malgré les innombrables postes vacants, et avec un systeme d’exploitation consistant à user et abuser des pères de famille ; sénégalais bon teint qualifiés, mais embauchés comme mains d’œuvre journaliers durant des années.
En ce moment , les cadres sénégalais relégués au second plan du système et des postes de responsabilités au profit des soi-disant cadres indiens sans qualifications ni niveau d’étude face à nos ingenieurs sénégalais diplômés de grande école.
L’Etat du sénégal à l’heure de l’émergence auto-décreté doit au devoir de defendre les interets superieurs de la nation et nos frères des ICS.
Les regimes qui se sont alternés par cette occasion n’ont rien apporté comme solutions:
les preuves sont là : la situation est précaire et inéffable.
Les questions sont nombreuses et les promesses non tenues durant des années de politiques politiciennes.
Quel avenir pour le personnel des ICS?
Quel avenir pour la jeunesse de la localité ?
Quel avenir pour les jeunes cadre formés sénegalais et qui ne sont bon que pour le chômage .
Oû va le sénégal lorsque les populations ne bénéficient d’aucune retombées de l’entreprise qui les pollue 365 jours par ans causant d’innombrable soucis sanitaires sans que cela n’inquiète nos gouvernants.
J ‘ai profité de ce 19 Mars 2019 , pour mettre sur la table des enjeux économiques la responsabilité des alternances qui se sont abimées, sans une seule alternative veritable, soucieuse des engagements pris et respectueuse de leurs promesses qui fondent et fécondent leurs projets de société dont ils étaient porteurs.
Le temps des hommes providentiels est révolu, et le destin d’une nation ne se contruit jamais avec les mêmes mains de ceux qui l’ont détruit.
Qu’ils dégagent ces acteurs politiques que le sénégal a tout donné et qui n’ont rien donné à la nation mais qui continuent de demander encore notre sang et nos ressources.
Le Président
Abdoulaye Mamadou Guissé
SGN DU PARTI MCSS /FF
L’Alternatif aux alternances abimées.
Candidat 2019.