Nous avons l’impression que dans la plupart des pays africains le pouvoir épouse, le plus souvent, les contours d’une cour royale et oublie son devoir vis-à-vis de ses mandants. Il se mettra, ainsi, à courtiser les consciences individuelles, les groupes et tout ce qui peut concourir à sa pérennité et à son maintien. Il ne manquera pas, non plus, de détruire ou de tenter de détruire tout autre son de cloche qui puisse faire penser à une quelconque alternative. Et quand, malheureusement, on en arrive là, après soixante ans d’indépendance, ne soyez pas étonné des conséquences fâcheuses qui pourront en découler.