Depuis que le Sénégal est dit indépendant, ils ont été de tous les combats pour la liberté, la démocratie… Jusqu’à l’avènement de Me Abdoulaye WADE, partout où la justice sociale a été bafouée, l’égalité égratignée, leurs voix ont raisonné, leur opiniâ...
Archives journalières : 8 avril 2018
Le projet de loi instituant le parrainage intégral révise le mode d’élection du président de la République dans la mesure où il modifie les conditions de recevabilité des déclarations de candidatures, et donc d’éligibilité de tous les candidats à l’élection présidentielle. En cela, il viole, de façon flagrante, l’article 103 alinéa 7 de la Constitution en vertu duquel le mode d’élection du président de la République ne peut faire l’objet de révision.
Dans la stratégie de la communication politique, l’avidité incline inexorablement à des lapsus et à des dérives de toutes sortes. Le henné sur les honorables mains de la Première dame a donc fait incursion dans le défilé du 04 Avril commémorant le 58e anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendance. Heurtant la pudeur de la conscience commune, la télévision nationale a focalisé la caméra sur ce produit ordinaire que toutes les femmes sénégalaises appliquent avec soin et discrétion sur leurs mains laborieuses. Le message qu’on a voulu faire passer est que nous avons aujourd’hui une Première dame foncièrement sénégalaise. «Je suis comme vous» : c’est le message que la Première dame qu’elle-même a voulu délivrer à ses sœurs en exposant de façon ostentatoire son henné (elle a bien fait de la cacher par la suite). Mais ce qu’on a oublié c’est que soit la Première dame est une institution ; et elle ne mérite pas une instrumentalisation aussi ridicule, soit elle ne l’est pas ; et ses mains n’ont rien à faire dans un défilé du 04 Avril.
Jour funeste et triste festoyé dans une drôle de franquette pour certains. Jour de gloire embuée dans une vaine gloriole pour d’autres. Me demande et par tous les dieux et démons de la terre à quoi rime le 4 avril dans l’imaginaire collectif de ce Sénégal-là. En effet, en 58 ans d’indépendance et rien de concret dans la gibecière ! Un peuple dans la douleur, endormi voire couché. Ce peuple à la parlotte très facile et peu enclin à l’action. Un peuple où du jour au lendemain, l’on se réveille du bon pied, oups du mauvais pied, à la science infuse et l’on peut se permettre de diriger le monde de demain. Drôle de destin commun.
Jakaarlo est devenu une vomissure de tout ce qu’il ya de fétide et de nauséeux dans la presse télévisuelle sénégalaise. La dernière émission nous a servi une honteuse mise en scène d’un débat sur le parrainage dont l’invité était Hamidou Kassé ministre conseiller en charge de la communication de la présidence.Emission pendant laquelle de nombreux paralogismes et contrevérités ont été servis.La grossière répartition des rôles était vulgaire,Charles Faye jouant à incarner l’opinion rétive au parrainage,le fameux professeur avec ses analyses insipides qui sont une marque malhonnéte de sa personne qui fuit toujours une prise de position nette,souvent entrain de couper sa fameuse poire en deux,un adepte du double discours caractéristique des intellectuels roublards ,pendant que les autres sous la dictée démagogique d’un Kassé à la rhétorique vraiment tordue, dont la dégénerescence intellectuelle est manifeste pour nous qui avons cheminé trés tôt avec lui,des injonctions de l’ignare insulteur Birima aux incommodités langagières pourries et qui ne connait rien aux civilités et aux aménités courtoises, et surtout l’apparente fumisterie intellectuelle du professeur Mbaye Thiam qui semblait donner une caution scientifique ,en livrant une analyse textocentrique minable, pour ce cirque médiatique de mauvais gout.Ce qui est inacceptable ,c’est le péché déontologique et professionnel commis par le journaliste Khalifa Diakhaté qui ” oublie” qu’ El Hadj Kassé est membre de Benno Bok Yakaar et qu’à ce titre ,il ne peut avoir la place d’un exposant neutre,donc il devait inviter une personnalité significative et représentative d’une vision contestataire du parrainage pour coller à la devise de l’émission qui veut dire face à face.
Le débat sur l’instrumentalisation de la justice par le pouvoir exécutif revient et cette fois-ci avec la colère de l’Union des magistrats du Sénégal et le cri de cœur d’une grande partie des citoyens sénégalais sur le fonctionnement de leur justice. D’abord disons le clairement: le problème de la justice est plus profond et ne…
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