Le Sénégal, ce n’est pas seulement que les enseignants, avait dit, un jour, le président Macky Sall. Eh bien oui !
Mais, Monsieur le président, ayez ce courage et cette probité, encore d’assener que le Sénégal, ce n’est pas que Touba, Tivaouane, Camberene, Darou Salam, Ndiassane,Daarou Mouhty ou Médina Baye entre autres.
Quand on s’interesse de près aux discours de ces « citoyens ordinaires », le président n’a rien fait pour nous… …, est en substances, le message le plus récurent. En conséquence, ce dernier expliquerait et justifierait le desamour ou la future alliance entre pouvoir et ville sainte, entre président et khalife.
Cependant, la satisfaction d’une doléance d’une ville aiguise l’appétit des autres cités. Telles des co-épouses ,les doléances,assorties de menaces, fusent de toutes parts. Pour faire face, la drague se met en place. Un déplacement, une visite au palais ou l’annonce d’un programme et voilà, le pouvoir temporel et démoniaque d’hier, purifié et béni par le sage de la ville sainte le jour d’après. Une inconstance qui trahirait, dès fois, les idéaux enseignés par les fondateurs.
Les réalisations dans ces villes doivent être fonction des besoins de la cité mais pas des caprices d’un simple et complexe héritier car, comme les citoyens, comme les langues et comme les partis, la gestion des villes doit,elle aussi ,relever du droit, de la justice et de l’équité .
Ousmane SY
Enseignant à Mboumba
Villes saintes: les avides et insatiables co-épouses des présidents .