Dans nos sociétés sénégambiennes on a peur du verbe , on se méfie de la puissance de la parole et de ses supports la langue et la bouche.
Car la parole encense, honore, déshonore, maudit, exile, guerit et parfois tue On pouvait mourir pour une parole donnée ;On pouvait tuer pour une parole pour une injure ;
La prise de parole devait être rare au niveau de l’autorité – le Damel Birima Fatma Thioubou Fall ne s’adressait à ses sujets qu’une fois par an .Elle s’adressait jamais directement à la foule que par le biais d’un porte parole ou d’un maitre de la parole.
L’autorité parlait de façon inaudible à l’oreille du Maitre de la parole qui transmettait à haute voix à la multitude les propos. Maitrisant l’art oratoire la communication, le Maitre de la parole savait comment reformuler et tempérer les propos de son souverain .
Le malheur d’Idrissa SECK, c’est qu’il veut cumuler en sa personne les deux fonctions d’autorité et de maitre de la parole .Brillant orateur malheureusement ,il n’a, pas la dimension d’un kilifeu du niveau de chef de village ou de délégué de quartier.
Récemment voulant grossièrement récupérer l’émotion causée par la mort tragique de l’étudiant Fallou Séne de l’UGB ,Idrissa SECK a fait un violent khakhar à l’egard de nos forces de sécurité nationales les traitant de peureux. Poussé par son verbe, il avait oublié qu’il aspirait a être le commandant suprême des forces sénégalaises , qu’il dénigrait .
Sa dernière sortie , pour ne pas dire saillie est encore des plus malheureuses .Pendant des années Idrissa Seck dit Mara enrichissait ses discours quelques sourates de coran pour mieux exploiter la bigoterie de certaines couches sociales .Cette fois ci désespéré de ne pouvoir gagner la majorité des suffrages des sénégalais lors des prochaines élections presidentielles , il adopte un discours compradore pro sioniste esperant un retour sur investissement verbal . Tout ceci montre que le rusé cayorien est prêt à dire tout sur tout sujet pour reussir son unique obsession :s’ouvrir les portes du palais presidentiel.
Apres des propos irrévérencieux et vulgaires sur les spermatozoïdes, des révélations sur des secrets d’état , sa mégalomanie et son autoglorification sur son statut de nouveau riche, ses propos démoralisant les forces de sécurité ,enfin son prêche que certains qualifient de blasphème , décidément Idrissa Seck qui n’a pas la stature d’un homme d’etat est victime de sa logorrhée et de sa pédanterie.
Le rusé cayorien a toujours cru que le verbe et la grandiloquence devraient lui ouvrir les portes du palais presidentiel
Le president Macky Sall ne pouvait trouver meilleur adversaire qu’Idrissa Seck qui chaque fois qu’il parle , s’entortille avec sa langue.N’ayant comme atout que son verbe Idrissa Seck est condamné à parler jusqu’à ce que sa mort politique s‘en suive ; Quand au Président Macky Sall , il n a qu’ a continuer à assumer son statut d’homme d’etat Wakh dji neew dieuff dji baré Khaamni Koo nGimbo sa lamigne yomba daane ak dieuff
Amadou bakhaw DIAW Responsable politique APR Walo
Idrissa Seck et les pièges du Verbe: Bou wakh baré fook assaka guéna thia .