Aux imbéciles il est recommandé de répondre par le silence. Mais l’exception fait aussi la règle. Alors je ferai une exception pour cet imbécile particulier qu’est Birima Ndiaye. En apprenti-chercheur, nous avons appris durant notre formation ce qui, dans le cadre de la recherche, s’appelle la probité intellectuelle. Fidèle à cet enseignement, je rappelle ici les propos de l’idiot Birima Ndiaye. Ce dernier, entouré d’un troupeau de moutons, a osé dire :
« Je parle au peuple sénégalais et à l’Etat sénégalaise. Aujourd’hui, tous les travailleurs du Crous sont armés, prêts à tuer un étudiant. On ne nous déshonore jamais. Nous sommes des citoyens sénégalais, dignes de ce nom, qui font leur travail correctement. On n’acceptera jamais un étudiant nous traite comme un imbécile dans notre bureau. Soit l’Etat prend ses responsabilités, soit nous, en tant que travailleurs nous prendrons nos responsabilités. Parce que nous accepterons jamais des bandits de grand chemin essaient de nous massacrer de nous tuer, c’est inacceptable ; voilà la vérité. C’est les enfants des putes » (sic).
Comprenez qu’il est plus nul que tous les élèves des écoles élémentaires de notre beau pays réunis. En plein mois de Ramadan, je tache d’être clément. Aussi ne m’attarderai-je pas sur les fautes de français qui demeurent l’une des caractéristiques de son discours. Car, en plus d’être une harangue irresponsable, insensée, irréfléchie, insolente, son propos est truffé de fautes et je ne perdrai pas mon temps et mon énergie à les corriger. Je laisse ce soin à ma nièce de 9 ans ou à mon cousin sérère de Ndoffane qui, aussi nul soit-il, ne commettrait pas de telles incorrections. Mais ce laïus prouve que nous sommes dirigés par des médiocres. Connard jangal gua bagn !
Ce speech montre également que notre université est politisée notamment au niveau de l’administration. En effet, si le recrutement du personnel universitaire se faisait par voie de concours, ce garnement ne foulerait jamais le sol de notre temple du savoir. Sans la politique, il n’est rien.
L’espace universitaire n’est pas fait pour un tel esprit aussi sot. On n’y apprend pas à insulter, mais à former des hommes et des femmes responsables pour qu’ils deviennent de meilleures personnes. Seules ces dernières pourront assurer, en toute responsabilité, l’avenir de notre pays mais pas des cons comme Birima Ndiaye qui se croient « digne fils de ce pays » alors qu’ils sont indignes d’appartenir à cette belle nation. L’université sénégalaise ne mérite pas un tel sacripant. Le Sénégal ne mérite pas ce type de chenapan.
Mais force est de reconnaître qu’il a raison sur un point : « L’Etat doit prendre ses responsabilités ». Si seulement cet Etat était responsable, Birima Ndiaye ne serait plus travailleur au CROUS de l’université Gaston Berger. On a radié des hommes de la fonction publique pour moins grave que ça non ? Mais ce régime, comme les précédents d’ailleurs, a toujours préféré caser une clientèle politique qui n’a aucune qualification. La médiocrité est promue par nos dirigeants et c’est lamentable. Il y a vraiment de quoi avoir peur pour le devenir de ce pays.
Il n’aurait plus sa place sur le plateau télévisé de Jakarloo bii parce qu’il n’est pas une personne à donner en exemple à la jeunesse. En clair, sa place n’est ni dans l’administration universitaire, ni dans le petit-écran, mais à l’asile, mieux encore, en prison pour avoir proféré des menaces de mort à l’endroit des étudiants que nous sommes. Que ces propos soient tenus en 2017 ou 2018 importe peu. Xirr bii dala wara dall !
Je serai aussi indulgent de ne pas insulter sa mère. Toutes les femmes méritent le respect à fortiori la mère. Elle est à vénérer et à aduler. Aussi le prophète (psl) dans un xadis rapporté par Boukhary, nous recommande de ne pas insulter nos parents. Mais on ne naît pas imbécile on le devient. Son imbécilité n’est guère héréditaire.
Et Alpha Blondy de rappeler que : « tous changent, tous évoluent, seuls les imbéciles ne changent pas ». Birima Ndiaye, l’imbécile numéro UN du Sénégal ne changera donc pas. C’est pourquoi, personne n’a pas été surpris de le voir foutre le bordel encore à l’UGB lors de la récente passion de service.
Mais nous ne voulons pas d’imbéciles dans nos universités. Et Birima est un imbécile de la pire des espèces. Et chez moi, les imbéciles ont droit à un dessert épicé.
Mouhamadou Hady BA
Doctorant, laboratoire CERCLA/ UGB
Un dessert épicé pour Birima Ndiaye .