– Désolé Idy, la médiation que vous proposez ne nous engage pas ! Les observateurs les moins avertis ont fait leur religion du verdict de la CREI qui en l’espèce, a été le bras armé judiciaire de Macky pour une entreprise de liquidation politique de son plus sérieux adversaire, face à son obnubilation pour un second mandat.
Déjà durant le procès, le verdict de la cour de justice de la CEDEAO était sans appel : toutes les règles de droit pour un procès équitable de Karim sont bafouées et le verdict issu du procès sera nul et non avenu. Cet arrêt sera corroboré par le Groupe de travail de la Commission des Droits de l’homme des Nations Unies qui conclura, par deux fois, que le procès de Karim Wade était inéquitable, que celui-ci devait être libéré et indemnisé par le Gouvernement de Macky Sall. Après le verdict sur commande de la CREI, le Tribunal de Grande Instance de Paris et la Cour d’Appel de Paris rejetteront la demande d’exécution de l’arrêt de la CREI par l’Etat du Sénégal, réaffirmant l’absence de preuves de la culpabilité de Karim.
Ces éléments factuels ont pour finalité de rappeler à Idrissa Seck que ni Karim, ni le PDS encore moins le peuple sénégalais ne sont preneurs d’une « quête populaire » pour s’acquitter d’une dette qui n’existe que de par la volonté politique de Macky Sall de détruire un adversaire gênant et celle d’une mouche du coche intéressée à noyer Karim sous le prétexte d’une mesure charitable.
Au demeurant, M. Idrissa Seck, il faut s’étonner de votre incohérence de demander à Macky « d’alléger la peine financière infligée par la CREI ». Cette démarche visant à démontrer une déférence factice à la justice de Macky que vous avez pourtant décriée et décrédibilisée sur tous les tons n’est-elle pas suspecte en soi ? En vertu de quels pouvoirs le Président de la République allégerait-il un verdict d’un tribunal ?
Le dessein est clair et l’intention perfide : sédimenter dans l’esprit des sénégalais que Karim « doit » de l’argent au peuple sénégalais en vertu d’une décision de la CREI et conforter la thèse manichéenne de son inéligibilité, et dans le même temps, vous présenter comme une fée qui « sauverait » sa candidature, tout en sachant que cette démarche est vouée d’avance à l’échec. La manœuvre politicienne cousue de fil blanc ne trompe personne si elle ne dévoile votre peur panique face au retour annoncé de Karim qui vous reléguerait dans les profondeurs de l’anonymat.
Vous avez réussi, en radicalisant Khalifa Sall et ses proches lors de la constitution des listes de Manko pour les législatives, à lui faire capoter une
initiative politique seule à même de le tirer des griffes assassines de Macky. Bien joué !! Maintenant le prochain adversaire pour votre rêve d’un face à face avec Macky demeure le candidat du PDS dont vous voulez entacher l’honorabilité. Sans avoir l’air d’y toucher. Il faudra repasser.
Nous nous sommes également abstenus lors de votre contentieux Maqqa/Baqqa avec les musulmans du monde entier qui ont craché sur votre visage. Vous êtes l’illustration de l’homme qui disait ‘’Parlez de moi en bien ou en mal, l’essentiel est que vous parliez de moi ! ‘’. M. Seck, vous vouliez qu’on parle de vous ? Eh bien vous avez été bien servi.
Fofu la ñuy yemm tey. A bon entendeur salut !
Dr Cheikh Dieng
Sécretaire national chargé des Élections/ PDS
Réponse à Idrissa Seck, Vous avez dit une quête populaire pour sauver Karim ? .