Quand la répression Judiciaire perd sa capacité de dissuasion, elle devient inutile. Bonjour au règne de la canaille, de la racaille et du crime.
Ainsi, la société devient le royaume de ceux qui vivent en marge et au-dessus de la loi. Ils accablent alors les honnêtes gens d’une terreur qui les accule au désespoir. Avec cette situation, culmine la faillite de la politique pénale.
Pour remédier à cette catastrophe, il faut impérativement instaurer une déterrencence. En d’autres termes il faut établir l’équilibre de la terreur. Il faut agir de telle sorte que la peur change camp: les honnêtes gens de doivent plus avoir peur des affres de la pégre.
Tout au contraire, ce sont les tenants du crime qui doivent être hantés par la rigueur et sévérité d’un système répressif. Il faut un durcissement des sanctions pénales.
Depuis quelques temps, il y a dans notre pays une montée de meurtres et d’assassinats crapuleux. Les paisibles citoyens meurent avec une légèreté déconcertante des mains des rebuts de la société. La sanction n’est plus dissuasive et certains se complaisent à des théories pseudo humanistes désincarnées.
Notre nation risque de sombrer bientôt dans le domaine de la Justice privée et cela sera le début de la totale anarchie.
Quand la sanction perd son exemplarité, la loi ne peut plus être gage de paix dans la société.
Réblissons la peine capitale et ceux qui s’en prennent à la vie avec autant de simplicité reféchiront à deux reprises. C’est un principe simple: tues le premier, meurs le second.
Il faut des sanctions dures, des procédures sommaires et des exécutions avec célérité. C’est ça la Justice ! .
Maître El Hadji Ayé Boun Malick Diop, Greffier, Secrétaire Général du Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST)