Il nous a trompés, il nous a roulés dans la farine et n’est pas gêné le moins du monde de nous montrer, chaque jour qui passe, qu’elle est sa vraie nature. Dans ce pays qui est au bord du précipice physique comme moral, la langue de bois ne doit plus être de mise. L’home que nous avons élu le 25 mars 2012 est pire que tout. Après six ans et demi de gouvernance, il a pris goût au pouvoir et s’y accroche de toutes ses forces Il ne reculera devant aucune vilénie pour se faire réélire par tous les moyens, y compris par les plus illégaux. Cette réélection est pour lui et pour son clan une question de vie ou de mort. Sa nauséabonde gouvernance a tellement accumulé de scandales qu’il craint comme la peste d’être battu. Car, il sait que, dans ce cas, ce sera la pire des catastrophes pour lui et les siens. Son vieux prédécesseur a sur lui l’avantage de l’âge: le Sénégal se mettrait toute la communauté internationale sur le dos, s’il embastillait un vieillard de 90 ans. Lui, le président politicien est relativement jeune. En cas de défaite, il sait ce qui l’attend, lui, sa famille, ses amis responsables APR, et nombre de membres de sa très soumise coalition. Il mettra donc tout en œuvre pour éviter cette lugubre perspective.