Le débat sur la légalité de la révocation du maire de Dakar est pollué par une analyse bancale des partisans du régime qui confondent pouvoir de révocation et légalité de la révocation. L’examen des textes juridiques démontre que le lien entre les deux n’est nullement établi et qu’à contrario, la démarche de désinformation (manipulation de l’opinion) menée par le pouvoir ne repose sur aucun fondement juridique. En effet, la procédure de révocation d’un maire, prévue à l’article 135 de la Loi n° 2013-10 du 28 décembre 2013 portant Code général des Collectivités locales est strictement encadrée, du point de vue administratif, sous peine d’illégalité. Ledit article est libellé comme suit :