Monsieur le président,
A notre corps défendant, nous vous adressons cette lettre ouverte pour
attirer votre attention personnelle sur la situation qui prévaut à Dakar
dans le secteur de l’affichage publicitaire. Vous comprendrez que pour
vous interpeler aussi directement sur ce problème, nous avons dû au
préalable agiter, en vain, le mouchoir rouge devant tous les services
publics en charge ou concernés par la régulation de ce secteur dans
notre pays.
Monsieur le président,
Il est aujourd’hui à la portée de tout citoyen de faire le constat sur
l’anarchie ambiante qui règne dans le secteur de l’affichage
publicitaire à Dakar. L’installation d’un nombre impressionnant de
supports publicitaires de tous formats sur nos routes, artères et
avenues se fait de manière illégale (sans avis des autorités
compétentes) et anarchique, c’est-à-dire sans le moindre respect des
normes de pose en vigueur. Dakar subit un véritable viol de son espace
public ; une pollution visuelle sans précédent affecte gravement le
cadre de vie des citoyens.
Il est surtout frappant de constater que toutes les rues de Dakar sont
chargées, de deux côtés, par des panneaux publicitaires. Les
intersections sont obstruées, les giratoires sont envahis par des
supports encore plus grands dont certains sont lumineux et faute d’un
réglage normal de leur intensité, éblouissent dangereusement les
conducteurs. Les ponts sont chargés des deux côtés. Même les
terre-pleins et les lampadaires électriques sont pris d’assaut avec des
supports publicitaires mal conçus qui flottent et risquent à tout moment
d’attenter à l’intégrité physique des routiers. Les toits des bâtiments
ne sont pas épargnés.
Monsieur le président,
Cette situation inadmissible dans une capitale comme Dakar est en partie
due à une mauvaise application de l’Acte III de la décentralisation qui
confère la gestion de la publicité aux communes. Ces dernières, novices
en la matière et aussi voraces de recettes, ont délivré tous azimuts des
autorisations à volonté aux régies publicitaires existantes mais aussi à
des corps de métiers non-indiqués tels que l’enseignement, les
hydrocarbures, l’alimentaire, le tabac, le cosmétique, etc.) qui ont
ainsi contribué à alourdir l’atmosphère. D’où le débordement, le trop
plein, l’étouffement constaté dans le secteur de l’affichage
publicitaire à Dakar.
Monsieur le président,
Comme précisé à ci haut, les maires des communes, le maire de Dakar, le
préfet de Dakar, le gouverneur de Dakar, le ministre de la
Décentralisation et des Collectivités locales, la gendarmerie nationale,
pour ne citer que ces Autorités, ont tous essayé à différents moments de
trouver des solutions à ce problème. Force est de constater que les
mesures prises sont restées sans effet. Dès lors, ce problème
d’encombrement des routes et artères de la capitale, de la pollution
visuelle qui découle du trop-plein de panneaux publicitaires, de
l’anarchie qui s’y développe, ne trouveraient son salut que par une
intervention énergique de la plus haute autorité de l’Etat.
Monsieur le président,
Au-delà des bénéfices et recettes générés dans l’exploitation de ces
régies publicitaires, le constat est que le citoyen dakarois se trouve
piégé et asphyxié dans son cadre de vie et son environnement. C’est
pourquoi, en dernier recours, nous nous adressons à vous pour solliciter
auprès de votre haute Autorité un regard attentif et critique sur ce
problème. Cela permettra à coup sûr de recadrer les choses et sauver le
secteur publicitaire pourvoyeur d’emplois.
Vous remerciant d’avance de l’attention que vous voudriez bien accorder
à ce problème de gestion de l’affichage publicitaire à Dakar, nous vous
prions de croire Monsieur le président de la République, en notre
sincère et parfaite considération.
Birame Seck Sene est président de l’Association USAGER
Monsieur le Président,
A notre corps défendant, nous vous adressons cette lettre ouverte pour
attirer votre attention personnelle sur la situation qui prévaut à Dakar
dans le secteur de l’affichage publicitaire. Vous comprendrez que pour
vous interpeler aussi directement sur ce problème, nous avons dû au
préalable agiter, en vain, le mouchoir rouge devant tous les services
publics en charge ou concernés par la régulation de ce secteur dans
notre pays.
Monsieur le Président,
Il est aujourd’hui à la portée de tout citoyen de faire le constat sur
l’anarchie ambiante qui règne dans le secteur de l’affichage
publicitaire à Dakar. L’installation d’un nombre impressionnant de
supports publicitaires de tous formats sur nos routes, artères et
avenues se fait de manière illégale (sans avis des autorités
compétentes) et anarchique, c’est-à-dire sans le moindre respect des
normes de pose en vigueur. Dakar subit un véritable viol de son espace
public ; une pollution visuelle sans précédent affecte gravement le
cadre de vie des citoyens.
Il est surtout frappant de constater que toutes les rues de Dakar sont
chargées, de deux côtés, par des panneaux publicitaires. Les
intersections sont obstruées, les giratoires sont envahis par des
supports encore plus grands dont certains sont lumineux et faute d’un
réglage normal de leur intensité, éblouissent dangereusement les
conducteurs. Les ponts sont chargés des deux côtés. Même les
terre-pleins et les lampadaires électriques sont pris d’assaut avec des
supports publicitaires mal conçus qui flottent et risquent à tout moment
d’attenter à l’intégrité physique des routiers. Les toits des bâtiments
ne sont pas épargnés.
Monsieur le Président,
Cette situation inadmissible dans une capitale comme Dakar est en partie
due à une mauvaise application de l’Acte III de la Décentralisation qui
confère la gestion de la publicité aux Communes. Ces dernières, novices
en la matière et aussi voraces de recettes, ont délivré tous azimuts des
autorisations à volonté aux régies publicitaires existantes mais aussi à
des corps de métiers non-indiqués tels que l’Enseignement, les
Hydrocarbures, l’Alimentaire, le Tabac, le Cosmétique, etc.) qui ont
ainsi contribué à alourdir l’atmosphère. D’où le débordement, le trop
plein, l’étouffement constaté dans le secteur de l’affichage
publicitaire à Dakar.
Monsieur le Président,
Comme précisé à ci haut, les Maires des Communes, le Maire de Dakar, le
Préfet de Dakar, le Gouverneur de Dakar, le Ministre de la
Décentralisation et des Collectivités locales, la Gendarmerie nationale,
pour ne citer que ces Autorités, ont tous essayé à différents moments de
trouver des solutions à ce problème. Force est de constater que les
mesures prises sont restées sans effet. Dès lors, ce problème
d’encombrement des routes et artères de la capitale, de la pollution
visuelle qui découle du trop-plein de panneaux publicitaires, de
l’anarchie qui s’y développe, ne trouveraient son salut que par une
intervention énergique de la plus haute autorité de l’Etat.
Monsieur le Président,
Au-delà des bénéfices et recettes générés dans l’exploitation de ces
régies publicitaires, le constat est que le citoyen dakarois se trouve
piégé et asphyxié dans son cadre de vie et son environnement. C’est
pourquoi, en dernier recours, nous nous adressons à vous pour solliciter
auprès de votre haute Autorité un regard attentif et critique sur ce
problème. Cela permettra à coup sûr de recadrer les choses et sauver le
secteur publicitaire pourvoyeur d’emplois.
Vous remerciant d’avance de l’attention que vous voudriez bien accorder
à ce problème de gestion de l’affichage publicitaire à Dakar, nous vous
prions de croire Monsieur le Président de la République, en notre
sincère et parfaite considération.
M. Birame Seck SENE
Président de l’Association USAGER