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Opinions, Idées et Débats des Sénégalais

Lettre Ouverte Au PrÉsident Macky Sall

Lettre Ouverte Au PrÉsident Macky Sall

Monsieur le président, 

A notre corps défendant, nous vous adressons cette lettre ouverte pour  

attirer votre attention personnelle sur la situation qui prévaut à Dakar  

dans le secteur de l’affichage publicitaire. Vous comprendrez que pour  

vous interpeler aussi directement sur ce problème, nous avons dû au  

préalable agiter, en vain, le mouchoir rouge devant tous les services  

publics en charge ou concernés par la régulation de ce secteur dans  

notre pays. 

Monsieur le président, 

Il est aujourd’hui à la portée de tout citoyen de faire le constat sur  

l’anarchie ambiante qui règne dans le secteur de l’affichage  

publicitaire à Dakar. L’installation d’un nombre impressionnant de  

supports publicitaires de tous formats sur nos routes, artères et  

avenues se fait de manière illégale (sans avis des autorités  

compétentes) et anarchique, c’est-à-dire sans le moindre respect des  

normes de pose en vigueur. Dakar subit un véritable viol de son espace  

public ; une pollution visuelle sans précédent affecte gravement le  

cadre de vie des citoyens. 

Il est surtout frappant de constater que toutes les rues de Dakar sont  

chargées, de deux côtés, par des panneaux publicitaires. Les  

intersections sont obstruées, les giratoires sont envahis par des  

supports encore plus grands dont certains sont lumineux et faute d’un  

réglage normal de leur intensité, éblouissent dangereusement les  

conducteurs. Les ponts sont chargés des deux côtés. Même les  

terre-pleins et les lampadaires électriques sont pris d’assaut avec des  

supports publicitaires mal conçus qui flottent et risquent à tout moment  

d’attenter à l’intégrité physique des routiers. Les toits des bâtiments  

ne sont pas épargnés. 

Monsieur le président, 

Cette situation inadmissible dans une capitale comme Dakar est en partie  

due à une mauvaise application de l’Acte III de la décentralisation qui  

confère la gestion de la publicité aux communes. Ces dernières, novices  

A LIRE  Réponse au juge Yaya Amadou Dia : dur d’être avocat-juge

en la matière et aussi voraces de recettes, ont délivré tous azimuts des  

autorisations à volonté aux régies publicitaires existantes mais aussi à  

des corps de métiers non-indiqués tels que l’enseignement, les  

hydrocarbures, l’alimentaire, le tabac, le cosmétique, etc.) qui ont  

ainsi contribué à alourdir l’atmosphère. D’où le débordement, le trop  

plein, l’étouffement constaté dans le secteur de l’affichage  

publicitaire à Dakar. 

Monsieur le président, 

Comme précisé à ci haut, les maires des communes, le maire de Dakar, le  

préfet de Dakar, le gouverneur de Dakar, le ministre de la  

Décentralisation et des Collectivités locales, la gendarmerie nationale,  

pour ne citer que ces Autorités, ont tous essayé à différents moments de  

trouver des solutions à ce problème. Force est de constater que les  

mesures prises sont restées sans effet. Dès lors, ce problème  

d’encombrement des routes et artères de la capitale, de la pollution  

visuelle qui découle du trop-plein de panneaux publicitaires, de  

l’anarchie qui s’y développe, ne trouveraient son salut que par une  

intervention énergique de la plus haute autorité de l’Etat. 

Monsieur le président, 

Au-delà des bénéfices et recettes générés dans l’exploitation de ces  

régies publicitaires, le constat est que le citoyen dakarois se trouve  

piégé et asphyxié dans son cadre de vie et son environnement. C’est  

pourquoi, en dernier recours, nous nous adressons à vous pour solliciter  

auprès de votre haute Autorité un regard attentif et critique sur ce  

problème. Cela permettra à coup sûr de recadrer les choses et sauver le  

secteur publicitaire pourvoyeur d’emplois. 

Vous remerciant d’avance de l’attention que vous voudriez bien accorder  

à ce problème de gestion de l’affichage publicitaire à Dakar, nous vous  

prions de croire Monsieur le président de la République, en notre  

sincère et parfaite considération. 

Birame Seck Sene est président de l’Association USAGER 

Monsieur le Président, 

A LIRE  Ousmane Sonko, le «boycotteur» boycotté

A notre corps défendant, nous vous adressons cette lettre ouverte pour  

attirer votre attention personnelle sur la situation qui prévaut à Dakar  

dans le secteur de l’affichage publicitaire. Vous comprendrez que pour  

vous interpeler aussi directement sur ce problème, nous avons dû au  

préalable agiter, en vain, le mouchoir rouge devant tous les services  

publics en charge ou concernés par la régulation de ce secteur dans  

notre pays. 

Monsieur le Président, 

Il est aujourd’hui à la portée de tout citoyen de faire le constat sur  

l’anarchie ambiante qui règne dans le secteur de l’affichage  

publicitaire à Dakar. L’installation d’un nombre impressionnant de  

supports publicitaires de tous formats sur nos routes, artères et  

avenues se fait de manière illégale (sans avis des autorités  

compétentes) et anarchique, c’est-à-dire sans le moindre respect des  

normes de pose en vigueur. Dakar subit un véritable viol de son espace  

public ; une pollution visuelle sans précédent affecte gravement le  

cadre de vie des citoyens. 

Il est surtout frappant de constater que toutes les rues de Dakar sont  

chargées, de deux côtés, par des panneaux publicitaires. Les  

intersections sont obstruées, les giratoires sont envahis par des  

supports encore plus grands dont certains sont lumineux et faute d’un  

réglage normal de leur intensité, éblouissent dangereusement les  

conducteurs. Les ponts sont chargés des deux côtés. Même les  

terre-pleins et les lampadaires électriques sont pris d’assaut avec des  

supports publicitaires mal conçus qui flottent et risquent à tout moment  

d’attenter à l’intégrité physique des routiers. Les toits des bâtiments  

ne sont pas épargnés. 

Monsieur le Président, 

Cette situation inadmissible dans une capitale comme Dakar est en partie  

due à une mauvaise application de l’Acte III de la Décentralisation qui  

confère la gestion de la publicité aux Communes. Ces dernières, novices  

en la matière et aussi voraces de recettes, ont délivré tous azimuts des  

A LIRE  DES INSTITUTIONS FORTES

autorisations à volonté aux régies publicitaires existantes mais aussi à  

des corps de métiers non-indiqués tels que l’Enseignement, les  

Hydrocarbures, l’Alimentaire, le Tabac, le Cosmétique, etc.) qui ont  

ainsi contribué à alourdir l’atmosphère. D’où le débordement, le trop  

plein, l’étouffement constaté dans le secteur de l’affichage  

publicitaire à Dakar. 

Monsieur le Président, 

Comme précisé à ci haut, les Maires des Communes, le Maire de Dakar, le  

Préfet de Dakar, le Gouverneur de Dakar, le Ministre de la  

Décentralisation et des Collectivités locales, la Gendarmerie nationale,  

pour ne citer que ces Autorités, ont tous essayé à différents moments de  

trouver des solutions à ce problème. Force est de constater que les  

mesures prises sont restées sans effet. Dès lors, ce problème  

d’encombrement des routes et artères de la capitale, de la pollution  

visuelle qui découle du trop-plein de panneaux publicitaires, de  

l’anarchie qui s’y développe, ne trouveraient son salut que par une  

intervention énergique de la plus haute autorité de l’Etat. 

Monsieur le Président, 

Au-delà des bénéfices et recettes générés dans l’exploitation de ces  

régies publicitaires, le constat est que le citoyen dakarois se trouve  

piégé et asphyxié dans son cadre de vie et son environnement. C’est  

pourquoi, en dernier recours, nous nous adressons à vous pour solliciter  

auprès de votre haute Autorité un regard attentif et critique sur ce  

problème. Cela permettra à coup sûr de recadrer les choses et sauver le  

secteur publicitaire pourvoyeur d’emplois. 

Vous remerciant d’avance de l’attention que vous voudriez bien accorder  

à ce problème de gestion de l’affichage publicitaire à Dakar, nous vous  

prions de croire Monsieur le Président de la République, en notre  

sincère et parfaite considération. 

M. Birame Seck SENE 

Président de l’Association USAGER 

 

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