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Crise Dans L’enseignement Supérieur Sénégalais : Quelles Solutions Pour Les Instituts Privés ? (par Samba Ba)

CONTRIBUTION

Parler de l’enseignement supérieur est une chose extrêmement importante. En effet, la réussite pour le développement d’un pays repose essentiellement sur les ressources humaines viables et de qualité. Aujourd’hui, le maillon essentiel pour le développement de ce pays demeure un bon fonctionnement de l’enseignement supérieur qui est un trésor. C’est la seule chose qu’on puisse présenter au rendez-vous du donner et du recevoir. Et pour un développement durable de notre pays, il faut que le gouvernement définisse une politique de veille qui puisse prendre en charge les valeurs sociales devant être inculquées aux futurs citoyens pour une meilleure prise en charge de l’émergence.

Notre problématique tourne autour des solutions à prendre pour le bon fonctionnement de l’enseignement supérieur au Sénégal après les multiples remous dans ce secteur. Pour une meilleure prise en charge de l’enseignement supérieur dans les instituts privés, nous allons analyser un certain nombre de problèmes et ensuite proposer des solutions pour améliorer les conditions de vie des étudiants.

Depuis l’orientation des étudiants dans les écoles privées, on assiste à des négociations entre le gouvernement et les responsables des instituts privés. Mais aujourd’hui, la situation est devenue de plus en plus grave. Ces négociations ont permis aux dirigeants du privé de faire des conférences de presse pour montrer leur mécontentement. Ce dernier conduit les responsables au boycott des enseignements apprentissages dans le privé pendant presque deux mois, ce qui a donné naissance à un fort taux d’échec des étudiants dans le privé, surtout au niveau du B.T.S. Maintenant, on constate que la quintessence des grèves est d’ordre pécuniaire. Et c’est la raison pour laquelle la plupart des instituts privés ont démarré la deuxième année au mois d’avril à cause du retard de la manne financière que le gouvernement devait verser. C’est ce qui est à l’origine des multiples problèmes de l’enseignement privé du pays. C’est pour cela la formation professionnelle ne favorise pas la qualité à cause des engagements non respectés par le gouvernement.

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Les problèmes des étudiants orientés par  l’Etat dans les instituts privés

L’étudiant rencontre parfois des difficultés dans les instituts privés. Actuellement, il y a des dirigeants des instituts privés qui ne préfèrent pas recruter des professeurs d’université. Certains d’entre eux préfèrent recruter des étudiants en licence 3 ou en master qui viennent  dispenser des cours dans le privé et ces derniers n’ont pas reçu une formation qui leur permet d’enseigner dans le supérieur. Ils ne maitrisent pas le barème de correction des devoirs, ce qui pose un problème de niveau de formation et favorise l’échec. En plus, il y a des instituts qui n’ont pas un grand espace et les salles de classe ne répondent pas aux normes universitaires.

En outre, des écoles qui demandent des frais pour la tenue, soit une somme comprise entre 36 000 F à 60 000 F. Cela conduit l’étudiant à abandonner les études pour des raisons financières. L’étudiant démuni est dans l’incapacité d’honorer cet engagement. D’autres instituts, pour pousser l’Etat à verser les sommes dues, refusent de faire composer leurs étudiants. L’autre aspect négatif des instituts privés est le manque de qualification du personnel et le non-respect des étudiants orientés par le gouvernement.

Les solutions pour  une sortie de crise

Des solutions peuvent être trouvées pour une issue heureuse à cette crise. Il faut qu’on restaure d’abord la confiance entre le gouvernement et les dirigeants des instituts privés. L’Etat doit respecter le délai pour le versement des frais de scolarité aux responsables des instituts privés afin qu’ils puissent payer la location, le personnel de l’administration et les professeurs. Il faut également équilibrer le nombre d’étudiants orientés dans les instituts privés, améliorer le cadre de vie de ces étudiants du privé et en faire un acteur de sa formation professionnelle. C’est-à-dire permettre à l’étudiant d’accéder à un crédit de formation. Ceci lui permettra de s’autogérer et d’être un futur client de la banque. L’Etat doit aussi autoriser les étudiants du privé à accéder aux restaurants universitaires, assurer leur prise en charge médicale, accorder de l’appui aux petites entreprises privées afin qu’elles puissent recruter des étudiants après la formation, accompagner l’insertion de l’étudiant dans les entreprises privées et assurer une planification pour son orientation. Les étudiants doivent être orientés dans des écoles qui ont des ressources non seulement pour une formation de qualité, mais pour résister à la tension financière.

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L’Etat devrait songer à sanctionner les écoles privées qui recrutent des étudiants niveau licence comme enseignant et encourager le recrutement de jeunes diplômés qui souhaitent enseigner dans le supérieur. Pour cela, l’Etat doit les accompagner en versant des subventions. Auparavant, il devra orienter les étudiants dans des filières porteuses pour compenser le manque de personnel dans certains secteurs comme la santé, l’élevage et l’environnement, mais aussi promouvoir des filières agricoles et techniques dans les écoles privées. Cela permettra à l’Etat de former des étudiants aptes à propulser le développement du pays (…)

Samba BA

Etudiant en licence2

Sba186543@gmail.fr

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