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Opinions, Idées et Débats des Sénégalais

Le DÉbat Aura Lieu

La nervosité monte à mesure que nous avançons vers un moment électoral où les sentiments céderont le pas à un débat vigoureux. Débat sans sujet tabou, y compris les libéralités foncières données à des journalistes pour nous imposer une vulgate malsaine. “Bonsoir, nous sommes fiers d’être de tel groupe ethnique”, m’écrit, inbox, un jeune confrère, désarmé intellectuellement, d’habitude plus policé. Un nom d’emprunt joue, lui, aux identitaires féroces: Tu as un niveau mental, comme si l’allusion était à un quelque dérèglement.

Je le dis simplement: quiconque, se sentant protégé par Mickey ou financé par lui ou ses relais, s’imagine pouvoir me diffamer n’a qu’à se préparer à affronter la justice et donc la taule. Aucun parrain ne peut l’en sauver !

Revenons au débat sérieux. Calmement. En profondeur. Dans ce pays qui se trouve à la croisée des chemins, nous ne laisserons aucune pierre non retournée: nous fouillerons tout. TOUT. Pas question de laisser quelque ruse filer pour servir peinardement le régime.

Nous vivons des moments démocratiques où la transparence redevient une exigence impérative.

Nous remettrons sur le tapis la surfacturation ila todjeh -440 milliards pour ce qui ne doit nous coûter que moins de 90 milliards n’est-ce pas Ibou-la-route?; le pétrole et le gaz volés par Aliou, Macky, Timis, Total, Dionne, Nguer, Ousmane Ndiaye; les milliards de Taiwan…

Tout sera revisité! Les dons en terrains à des journalistes. Les financements de groupes de presse toxiques. Le projet de vente des immeubles de l’Etat à des copains et coquins. Le bradage du foncier a des “développeurs”, Mar-Yerim. Les sous aux Bodian, marabouts, contan, bref toutes les magouilles enregistrées avec ou pour le marchand à la sauvette de la 50eme rue de New York.

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Qu’on soit clair ici: rien n’est personnel dans mes postures; je suis convaincu que dans notre société, devenue nation avant d’être un État, comme disait Senghor, nous sommes un peuple divers mais uni.

Les questions que je pose n’ont pas pour but de déstabiliser les liens interculturels ou interethniques: je suis, plus que quiconque, conscient et militant, de notre unité sociale.

En revanche, oui, nous traquerons jusque dans leurs moindres recoins les adeptes de l’enrichissement au moyen de quelque particularisme, religieux, ethnique, politique, même griotique.

Il s’agit de rétablir, d’instituer, un État juste. Pour tous !

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