J’invite nos leaders à revisiter l’histoire du cayor et du boal . A s’inspirer de l’histoire de samba laobe FALL qui alors vaincu lors de son dernière bataille lorsque ses compagnons lui ont proposé de le ramener au cayor il leurs dit: je ne retournerai pas avec vous au Cayor parce que je ne voudrais pas qu’il y ait de dissonance dans le champ de mes enfants. »DUUMA YAAKE SAMA WAYUU DOOM.
C’est dommage que ce n’est plus la même époque et que les dirigeants ne sont plus les mêmes. Nous sommes désormais dans un pays où l’honnêteté est devenue un crime,ou l’honneur ne veut plus rien dire et ou tous les moyens sont bons pour tirer son épingle du jeu. Mais heureusement qu’il y a encore dans ce pays des sénégalaises et des sénégalais authentiques qui s’agrippent encore à nos valeurs et pour qui le jom et le ngor ont encore une signification . Et ceux sont ces sénégalais et sénégalaises pétris de patriotisme qui ne vont jamais se laisser enchaîner par cette dictature en latence.
Reflexions :
Je ne comprends toujours pas pourquoi de 1960 à 2018 nos dirigeants peinent tous à développer un si petit pays comme le Sénégal. Et Pourtant ,ils parviennent tous à s’enrichir en un temps record.
Un pays pauvre avec des dirigeants riches. Un vrai paradoxe.
Toujours un groupuscule qui fait semblant de Servir le Sénégal. A quand la fin ?
Plus est:
Dans un pays des fonctionnaires sont radiés, d’autres démissionnent parce que ne cautionnant pas certaines pratiques du système.
Quand des maires sont condamnés et révoqués de manière injuste .
Quand un responsables des corps de contrôle est démi de ses fonctions pour avoir produit des rapports épinglant certaines personnalités proches du pouvoir.
Quand l’opposition est harcelée et le droit à l’expression réduit.
Quand des plus grands voleurs et ex détracteurs épinglés pour concussion se permettent de vivre tranquillement comme des rois au frais de l’argent du contribuable sénégalais parceque tout simplement ils sont devenus alliés du régime en place.
Alors il y a problème.
Et ce constat est lourd de conséquences dans la mesure où il témoigne d’une justice à deux vitesses, l’une pour les partisans de Macky Sall , l’autre pour le peuple.
Nous ne fustigeons pas le fait qu’il y ait des poursuites (tant qu’il y’a des coupables la justice doit faire son travail) mais nous réclamons une même justice pour tous les Sénégalais. Une justice qui ne sera basée ni sur une coloration politique ni sur la proximité avec le régime en place.
Que le Sénégal,qui a une longue tradition démocratique d’ailleurs, jusqu’à une date très récente, cette dernière était notre produit de qualité le mieux vendu en arrive à ce que nous pouvons appeler aujourd’hui un semblant de démocratie ,est une honte.
Et le fait le plus manifeste qui justifie ce que nous qualifions de perte de vitesse démocratique , c’est le tripatouillage sans arrêt de notre constitution au gré des besoins de nos dirigeants. Il semble que les lois ne sont valables que quand elles les arrengent.
Le cas khalifa SALL en est une parfaite illustration dans la mesure étant élu député on lui refusa son immunité parlementaire pour ensuite le lui reconnaître avant de le lever.
Et tout ce qui s’en est suivi qui culmine avec sa révocation montre que notre justice est devenue incompréhensible.
« Une chose n’est pas juste parce qu’elle est loi ; mais elle doit être loi parce qu’elle est juste. » Montesquieu
Nous avons commis une erreur grave qui a consisté à voter majoritairement pour l’APR lors des legislatives.
certes il est vrai que c’était par soucis de cohérence que nous avons conclu qu’étant donné que MACKY SALL était déjà aux affaires, il fallait aussi lui donner la majorité à l’assemblée nationale pour lui permettre de dérouler son programme. Cependant, force est de constater que cela a été dramatique pour le pays.
En effet , au lieu d’utiliser cette majorité mécanique qui est à son service et à son garde-à-vous, pour faire voter des lois propices à l’émergence de notre pays, le régime en place a préféré s’en servir pour faire voter des lois allant parfois à l’encontre des intérêts des Sénégalaises et des Sénégalais. la loi portant sur le parrainage en est un exemple .
Meme si , le parrainage n’est pas mauvais en sois , il n’en demeure pas moins que la manière dont la loi s’y référant a été votée et appliquée , n’est pas forcément ce qu’il y avait le mieux pour le sénégal.
On pourrait voir par cette loi une volonté manifeste et un désir de vouloir écarter certains leaders politiques comme si macky sall voulait à tout prix éliminer le maximum d’adversaires avant la présidentielle de 2019.
c’est pourquoi il s’impose à nous sénégalaises et sénégalais ,de tout faire pour accorder notre signature aux membres de l’opposition pour nous donner les moyens de bloquer cette dictature de la majorité qui s’incarne par le régime en place.
Nous saurons impérativement éviter tout piège tendu par Macky Sall et l’APR à travers leurs promesses car nous nous rappelons toujours celles de 2012 qui demeurent encore en l’état .
Nos valeurs humaines intrinsèques ne nous permettront surtout pas de monnayer notre signature contre de l’argent. Nous sommes conscients que l’avenir des générations actuelles et futures de notre cher pays dépend de nos choix .
Disons non et non à toute forme d’injustice en refusant de signer le parrainage pour la candidature de Macky Sall . Nous devons le faire pour KARIM MAISSA WADE qui a été condamné à l’exil pour le seul crime d’avoir voulu prétendre aux fonctions présidentielles de notre pays.
Disons non pour khalifa Ababacar SALL qui croupit en prison.
Disons non pour tous ses candidats et ses leaders qui aujourdhuis sont dans des diffucultés énormes et dont le seul péché a été de vouloir tout simplement se présenter à des élections libres dans un pays libre et demoncratique.
Comme chacun le sait, gouverner c’est anticiper les besoins des populations ; ce qui veut dire qu’un bon dirigeant doit toujours avoir une longueur d’avance par rapport aux préoccupations de son peuple.
Mais malheureusement , bien que le constat soit amer, tel n’est pas le cas dans notre pays. Ainsi , la règle à SUNUGAL veut qu’on remette toujours à demain ce que l’on peut faire aujourd’hui.
Cela n’est pas sans conséquence non seulement sur le plan économique mais aussi cela peut avoir des répercussions aux conséquences désastreuses dont le plus récent a été l’assassinat de l’étudiant FALLOU SÉNE.
Pourtant ce drame aurait pu être évité tout comme les précédents, dans ces lieux qui abritent ce que ce pays à de plus précieux en l’occurrence sa jeunesse et pas n’importe laquelle :il s’agit de l’élite de cette jeunesse. ET c’est dans cet univers considéré comme étant le temple du savoir que Fallou SÉNE a trouvé la mort à la fleur de l’âge.
Ce drame donne à réfléchir et à se poser des questions dont la première est : comment ce fait-il que quelques heures après ce drame les bourses ont été payées ?
Suite à l’assassinat de l’étudiant Fallou SÉNE,une enquête de l’IGE a mis à nu de nombreux dysfonctionnements et détourenements . Comme l’a bien détaillé le journal Le quotidien<<
Selon l’IGE, sur 39 milliards 314 millions 909 mille francs CFA alloués aux ayants droit présumés durant la période considérée, 5 milliards 681 millions ont été indûment versés à plus de 10 mille personnes. A en croire, Le Quotidien, la plus grosse part de l’enveloppe frauduleuse, un peu plus de 5 milliards 103 millions, est allé à « 9571 personnes non inscrites dans une école ou une faculté universitaire ». Le journal ajoute que 52 étudiants suivant une formation payante ont reçu 25 millions, et que si l’on remonte à 2014, le total des sommes affectées à cette catégorie de non ayants droit, s’élève à 1 milliard 805 millions 746 mille 323, ce qui représente 3487 bourses (« entières », « demies » et « de troisième cycle »). Pis, toujours selon Le Quotidien, des étudiants ayant passé l’âge requis (582), des « cartouchards » (871) et, le comble sans doute, des fonctionnaires (131) ont touché, sans y avoir droit bien sûr, 85 millions, 382 millions 709 mille et 85 millions 513 mille, respectivement. L’IGE souligne que ces irrégularités impactent négativement les délais de paiement des bourses.>>
De pareilles révélations sont scandaleuses dans un pays « organisé » comme le nôtre disposant de plusieurs corps de contrôle dont le rôle est de veiller aux fonctionnements des structures étatiques. Cela n’est pas sans soulever des questions graves :
Comment ce fait-il qu’en quatre jours, l’IGE a été capable de faire ce rapport alors que cela aurait dû être fait chaque année au moins sans aucune drame ?
Ce qui veut dire donc en clair que le contrôle semble ne pas être une préoccupation majeure pour ceux qui nous gouvernent.
laise doit connaître Monsieur le Président, une détente, appuyez sur le bouton pause.
En s’engageant sur plusieurs fronts et ouvrir par la même plusieurs brèches, un coup Fatal peut vous prendre au dépourvu.
En 2012, je pensais très sincèrement que votre gouvernance serait la plus facile de toutes. Pour plusieurs raisons.
La première est que vous étiez aimé, le chouchou des Sénégalais car étant jeune et porteur d’espoir.
La deuxième est que votre prédécesseur avait tracé le chemin et Il suffisait juste de terminer les chantiers et de travailler pour la baisse du coût trop élevé de la vie sans tambour ni trompette.
Malheureusement la majeure partie des Sénégalais qualifient votre septennat de cucul plus est , votre collaboration avec des politiciens ringards, usés jusqu’à la corde. C’est vraiment sans queue ni tête. On a juste l’impression que vos mains sont liées. Que vous n’agissez pas librement.
Il me semble Monsieur le Président que vous ignorez tous les problèmes que les Sénégalais confrontent dans leur vie de tous les jours. D’énormes difficultés pour manger ,pour trouver un emploi mais aussi et surtout pour se loger et assurer les charges locatives….
Monsieur le Président, si à tout cela, vient s’ajouter une guerre au quotidien entre le pouvoir et son opposition, une guerre au quotidien entre le pouvoir et les étudiants qui n’ont plus d’espoir, une guerre au quotidien entre le pouvoir et les syndicats d’enseignements, une guerre au quotidien entre le pouvoir et les mouvements citoyens , et une guerre au quotidien même au sein de votre parti, et bien monsieur le Président, j’ai bien peur que ça soit bientôt la fin pour vous.
Vous gagnerez à écouter les Sénégalais qui sont fatigués et frustrés avec un plan Sénégal émergent mal orienté .
Monsieur le Président,bientôt arriveront les élections présidentielles. j’ai peur. Détendez la corde. Soyez attentif aux alertes.
Ça avait commencé comme ça avec Wade.
Vous aviez qualifié l’incident de l’ambassade du Sénégal à Paris d’épiphénomène. Vous aviez poursuivi qu’on ne pouvait pas arrêter la mer avec ses bras.
Monsieur le Président, la mer c’est le peuple et le peuple à le dernier mot.
Cheikh TRAORÉ
Sénégal moomamoom
senegalmoomamoom@gmail.com
L’article Pourquoi se dédire est devenu monnaie courante dans ce pays? (Cheikh Traoré) .