Un journaliste saoudien est entré vivant dans une représentation diplomatique de son pays à l’étranger et n’en est jamais ressorti. Après plusieurs atermoiements, il est officiellement déclaré mort, assassiné dans des conditions effroyables dont les détails, d’ores et déjà sanglants, restent à déterminer.
En attendant que ses restes soient retrouvés, que les coupables soient identifiés et que la chaîne de complicité remonte au(x) commanditaire(s) de ce crime odieux, on doit chercher à comprendre les signes sous-jacents à une certaine culture du Pouvoir et à l’hypocrisie qui règne dans les relations internationales.
Disons le, purement et simplement : ce qui s’est passé dans le Consulat d’Arabie Saoudite en Turquie relève du grand banditisme. Voire du banditisme d’État. Il s’agit d’un crime, dont les commanditaires sont suffisamment puissants, pour mettre en mouvement le Directeur de la CIA en vue d’élaborer une thèse, diplomatiquement acceptable par les États et intelligible, pour le moins, par l’opinion publique internationale. Il est quand même singulier que ce soit le numéro Un de la CIA, ce bras armé de la politique étrangère américaine, qui monte en première ligne pour effectuer des va et vient, entre Ryad et Ankara, pour concocter les termes finaux d’une enquête aux contours pourtant évidents!
D’autant plus que la CIA est réputée mieux informée que toute autre officine de renseignements à travers le Monde! Son Patron devrait savoir, exactement, ce qui s’est passé. A moins que la réputation de l’Agence ne soit surfaite…
S’il ne s’agissait que d’un simple crime crapuleux, les faits sont suffisamment accablants. Mais ils sont également inédits et gravissimes: un jet privé à transporté des…assassins, d’un pays a un autre. Cette délégation macabre a opéré à l’intérieur d’une représentation diplomatique pour tuer et découper en morceaux un journaliste et faire disparaître ses restes. On se croirait dans un film d’horreur!
Pour l’heure, les relations entre les USA et l’Arabie Saoudite, sur fond de contrats d’armements forts juteux, semblent vouloir expliquer l’inexplicable. Même le Président Donald Trump, si prompt à dénoncer la barbarie, semble s’accommoder des explications, sanguinolentes et alambiquées, du Prince Mohammed Bin Salman, en première ligne sur ce dossier. Depuis son entrée en scène, ce Prince use de méthodes pour le moins surprenantes. Pourrait t- il agir avec autant de désinvolture s’il n’était assuré d’un service après-vente suffisamment puissant? L’arrestation de plusieurs dignitaires fortunés du Royaume d’Arabie saoudite, il y’ a quelques mois, est un de ses premiers hauts faits. Cela est passé comme lettre à la poste. Des amis très hauts placés ça compte!
Par ailleurs, on attend de voir si la Charia sera appliquée aux criminels arrêtés. Ils devraient être, au moins, une quinzaine de pendus au vu du nombre de personnes identifiées comme présentes au moment des faits, selon la presse internationale. Ce serait la preuve ou non du caractère islamique du régime des Al Saoud . Ce sera aussi le temps, pour le monde entier, de dissocier l’Islam et son milliard et demis de croyants, de la monarchie régnante en Arabie Saoudite et de son train de vie. Afin que la Vérité, enfouie sous des siècles d’usurpation et de mensonges, éclate enfin au grand jour. Quant au(x) commanditaire(s)…
L’opinion internationale devraient enfin réaliser qu’il ne suffit pas de porter un burnous et d’entretenir une barbe pour se prétendre musulman. C’est bien souvent une tenue de camouflage pour pervers narcissiques. Trop de mauvais procès sont intentés à la Umma islamique dont la Paix et l’Amour de Dieu et de Sa Création sont les mamelles nourricières.
La Foi musulmane, c’est beau, c’est bon, c’est doux… Un musulman ne tue jamais gratuitement et surtout pas de cette manière.
Cela dit, par Crainte et par Devoir…