– Le terrain est la seule réalité qui compte en politique. On ne peut faire le bonheur de quelqu’un malgré lui.
Idées progressistes, programmes avant gardistes et autres panacées miracles ne sont légitimes que quand la sanction du peuple par les urnes les valide.
Quand on n’est pas d’accord avec un adversaire car on juge ses positions rétrogrades antisociales et dangereuses pour l’avenir du pays, il faut en convaincre l’opinion.
Quand le peuple décide de l’adouber, démocratiquement, il faut respecter sa position.
Crier que le peuple est immature et hurler, hébété de rage, qu’il ne sait pas ce qu’il fait n’y changera rien.
La démocratie, c’est la loi de la majorité. Et dura lex, sed lex !
Les donneurs de leçons auto investis d’une mission prétendument divine qui se rêvent rédempteurs et s’imaginent déjà dans l’ auguste manteau de grand timonier traçant les nouveaux contours d’une société imaginée à l’aune de leur expérience frêle comme le tibia d’un vieillard cacochyme se bercent d’illusions fugaces dont ils reviendront comme d’un rêve éveillé pour découvrir, malgré eux, que tout est changé.
La politique est un consensus lucide entre la réalité, et l’idéal.
Un compromis entre les principes les valeurs les bons sentiments et la raison d’État.
L’essentiel quand on s’en pique et décide d’y plonger pour servir est de rester en toutes circonstances juste, et équitable.
D’où le principe intangible qui fait de l’État de droit le pilier de la Démocratie.