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Les Délires D’adama Gueye Sur La Fraude Tournent à L’obsession

À force de courir derrière une preuve pour étayer ses accusations de l’existence d’un projet de fraude électorale qu’il croit avoir décelé dans deux « fichiers » parallèles, Me Adama Gueye  s’accroche sur le cas d’un Sénégalais d’Italie et de son propre fils à Dakar. Dans les deux cas, il révèle que chacun d’eux a reçu sa carte d’identité numérisée avec mention « pas utilisable pour voter », alors qu’après consultation du fichier mis en ligne par le pouvoir, ils y figurent avec leur lieu et bureau de vote respectif ! Face à une telle situation, au lieu d’envisager que cela aurait pu être une « simple erreur matérielle », facilement corrigible par saisine de la CENA qui les rétablirait dans leurs droits, il les exhibe comme preuve d’un « projet de fraude » et d’existence de « deux fichiers » parallèles ! 

Pourtant, en tant qu’avocat de profession, donc praticien du Droit, son devoir citoyen est de recenser ces cas pour accompagner les concernés à saisir la CENA, afin qu’ils puissent participer à l’expression du suffrage du peuple, lors de la présidentielle à date échue, le 24 février 2018. 

Mais, pour des raisons politiciennes inavouables, il troque sa fonction de défense des citoyens lésés dans leurs droits, avec ses ambitions politiques, afin de porter un discrédit sur le système électoral en vigueur, dans le but évident de faire recommencer à zéro le processus. 

C’est ainsi que ses délires de fraude se sont transformés en obsession, le poussant à tenter de rassembler l’opposition pour empêcher la tenue de la présidentielle à date échue, sur la base du fichier actuel. Dans cet objectif, il rejoint le camp de ceux qui disent, que sans la participation de leurs candidats, il n’y aura pas d’élection ! 

Me Adama Gueye et ses alliés de l’opposition devront se rendre compte que leur agitation politicienne ne peut en aucun cas empêcher la tenue de la présidentielle à date échue. Tous ceux qui sont dans la même situation que les deux cas qu’il a soulevés, peuvent faire rétablir leurs droits de vote par simple saisine de la CENA. Que l’on ne dise surtout pas  que la CENA est inféodée au pouvoir, et qu’ils n’ont pas confiance en elle. Puisque c’est la même chose qu’ils disent du pouvoir judiciaire sans que cela les empêche de le saisir dès qu’ils estiment leurs droits lésés ! Ce qui est valable pour eux devrait donc l’être pour le citoyen. 

Tourner le dos à la CENA ou au pouvoir judiciaire pour se faire justice soi-même, même au prix d’enfreindre la loi, n’est ni républicain, ni démocratique, mais participe d’une stratégie de déstabilisation des institutions et de perturbation de l’ordre public à des fins bassement politiciennes ! Me Adama Gueye qui a connu ses heures de gloire dans  ses actions citoyennes à la direction du Forum Civil s’est transformé en vulgaire politicien par ses ambitions démesurées et sa hâte de se faire un destin présidentiel. Evitons donc que son obsession n’entraîne notre pays dans des convulsions dramatiques, pouvant le fragiliser dans un contexte sous- régional menacé par un djihadisme islamiste publiquement déclaré.

Tous ensemble, barrons la route à ces fossoyeurs de notre République !

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