L’Afrique a longtemps été sous le contrôle de l’Europe; Et celle-ci nous a fait comprendre que la race blanche a toujours été supérieure à la race noire. Ce qui nous a donc valu l’esclavage, en passant par la colonisation et le néocolonialisme, aujourd’hui.
Au XXIème siècle, 60 ans après les indépendances, il est triste pour moi de constater que nous sommes encore sous l’emprise de la métropole. Dans un contexte très particulier, je cite le SENEGAL qui peut-être considérer comme étant ‘’le bébé, pire même, le joué de la France’’. Les historiens nous dirons que nous sommes victimes de faits historiques indépendants de notre volonté. OUI !!! Je suis d’accord. Néanmoins, je refuse de favoriser cette prise d’hottages parce que je rappel, même la plus grande puissance au monde, notamment les USA ont connus la colonisation. S’ils sont aujourd’hui maitre du monde, c’est parce qu’ils ont bien acceptés de prendre leur destin en mains; ce que nous Sénégalais refusons jusqu’à présent. Nous refusons de nous détacher de la France.
La classe politique, le gouvernement et/ou la magistrature suprême laisse entendre par ses faits et propos que notre destin est par essence lié à celui des blancs/Français. Ce qui est tout à fait illogique!
Le destin est peut-être prédéfini, mais nous devons reconnaitre qu’en tant qu’être humain doter de raison, Dieu nous donne la latitude de pouvoir agir sur nous même, pour changer le court des choses… Ce qui explique la pensée de J.P.SARTRE dans L’EXISTENCIALISME EST UN HUMANISTE. Pour lui, l’homme est artisan de son propre destin; ce qui n’est rien d’autre qu’un ensemble d’actions à menées pour atteindre le sommet; ‘’l’existence précède l’essence’’.
A l’image des Japonais après la seconde Guerre Mondiale, il faudrait donc que les Sénégalais se réveillent/acceptent de travailler; cela de façon à prendre en mains leur destin. Parce que l’avenir se prépare au présent. Ce réveil consiste tout simplement à changer nos comportements, notre style de vie, nos habitudes… Ce changement nécessite le courage et la technique pour faire preuve de d’intelligence, afin de gagner le respect qui s’impose et faire face à ce que SENGHOR appel: « le rendez-vous du donné et du recevoir ».
Partant de ce constat général, nous nous intéressons particulièrement au système économique sénégalais qui s’effondrer avec les entreprises françaises, imbibant ainsi, le commerce national: Auchan, Eiffage, Total…
La quasi-totalité des travaux publics sont confiés à Eiffage, les exploitations de gaz et de pétrole au Sénégal sont du domaine de Total; et l’arrivée brusque d’Auchan fait des ravages sur le marché, avec une monté fulgurante de la boite. Ces entreprises constituent un blocage pour l’émergence économique de notre pays. Pour la simple et bonne raison que plus de la moitié des recettes sont directement versées à la France. D’où l’intérêt d’une monnaie propre et unique à l’Afrique. Le fait de monopoliser le marché constitue un frein pour la croissance économique du Sénégal; parce que d’une manière ou d’une autre, l’Etat ferme la porte aux différents investisseurs et favorise une absence totale de concurrence. Or sans concurrence, le commerce ne tourne pas et sans celui-ci, l’économie est au ralentie. Ce qui explique les grandes crises des nations. C’est exactement ce qui est en train de se passer ici au Sénégal.
Pour remédier à ce problème, nous devons faire partir les français et récupérer qui nous revient de droit. «Mon idéal le plus cher a été celui d’une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie et avec des chances égales. J’espère vivre assez pour l’atteindre. Mais si cela est nécessaire, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir.» disait NELSON MANDELA.
«Sa disparition est [donc] une bien triste nouvelle. Elle doit, cependant, nous poussé davantage à croire en l’Afrique, en son potentiel, en sa jeunesse mais surtout en son avenir(…) Il revient donc à la jeunesse africaine, qui a eu la chance de partager ce siècle avec ces illustres héros, de savoir saisir leur précieux héritage… Pour MANDELA et pour tous les fils et filles d’Afrique qui ont mené une résistance face à l’afro-pessimisme, levons-nous afin de vivre leur rêve: celui d’une Afrique unie, digne et prospère.» AMY SARR FALL, N°41 du Magazine INTELLIGENCES.
Bocoum Mbitsi Alassane Loïc, Philosophe-Manager
L’article Le Sénégal et la France: Le néocolonialisme dans toutes ses facettes .