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Le Fouta A Soif D’aménagements (par Mody Abdourahmane Seck & Abdoulaye Dème)

Toute pensée pensable pensant dans les pensées fait penser pensablement à ses intérêts vitaux.

Pour survivre le corps humain telle qu’une machine a besoin d’être entrenu et bien même d’ailleurs.

À l’instar du corps humain, notre Fouta natal de feu Thierno Souleymane BAAL et Mamadou DIA veut être entrenu,protégé et recommande vivement la part des différents programmes du chef l’État.

En effet, l’entretien ne peut se faire qu’avec l’entremise des ressources disponibles et le Fouta en dispose largement; des terres, de l’eau. Le long fleuve du Sénégal entoure la zone du Ndandé mayo qui pendant et après chaque hivernage s’adonne toujours à une agriculture artisanale qui est un incontournable secteur pour développer un pays. Et alors l’on se demande si ces terres sont elles réellement exploitées? Les riverains du fleuve Sénégal diront sûrement oui dans la mesure où ils n’ont que matériels archaïques pour espérer de meilleures récoltes. Etant natif du terroir,je n’hésiterai point de dire qu’ils n’ont que leur force physique et leur matériels datant du moyen et qu’ils ne bénéficient pas d’un accompagnement ,d’une révolution agricole d’une sensibilisation avec ce potientiel qu’on dispose.

Et oui me dira-t-on qu’avec la décision du chef de l’État pour l’autosuffisance en riz en 2017 que des champs ont été mis à la disposition à ces paysans qui ne demandent pas grand chose qu’une reconnaissance et une considération de la hierarchie et d’autres bien avant ce régime. Hélas, nous sommes au 21e siècle, pendant qu’en Europe une personne qui cultive à elle seule une hectare, des villages ou communes partagent une hectare entre les populations, voila une absence totale de vision. Il nous faut une volonté de politique agricole commençant d’abord par la population constituant la main d’œuvre et celle de l’État disposant des moyens; mettez à la disposition des populations des moyens sophistiqués pour une agriculture abondante et durable.

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Parlons des ressources humaines parce que sans elles toute autre ressource n’aura aucune valeur surtout une ressource humaine de qualité, le fouta en dispose largement, d’ailleurs on est tous d’accord que le fouta regorge énormément de cadres depuis les temps de notre fameux Thierno Souleymane baal à nos jours et entre autre.

Une ressource humaine qui a toujours été au coeur du pouvoir central de notre nation.

Tout peuple qui ne lutte pas meurt et tout homme politique qui n’apporte pas le changement créé sa propre opposition. En effet que l’on ne doute pas si certains jeunes ne s’intéressent plus à la politique et ne jouissent plus de leur droit; « voter » se disant qu’il n’ya pas de différence entre tous les camps politiques et qu’ils sont tous pareils.

Toutefois, on ne saurait, ne pas reconnaître les programmes mis en place par le Chef de l’État pour propulser le Sénégal en avant et soulager les populations mais la question qu’on se pose c’est, qu’en est-il de leur application et suivi sur le terrain?

Aucune infrastructure n’a vu le jour dans cette vaste région de Matam mis à part la réfection de la route nationale rn2 qui tarde toujours a être réceptionnée.

Oui pour une éducation pour tous disait d’ailleurs disait un célèbre auteur » l’éducation d’un enfant vient de sa famille mais l’instruction c’est l’État qui l’a doit » alors il leur est obligatoire d’implanter des écoles partout dans le pays.

Mais quel est l’impact d’implanter une école dans le fin fond du ferlo et payer des enseignants alors que les citoyens qui y vivent n’ont même pas de forages pour avoir une eau buvable ni un centre de santé encore moins une bonne nutruition?

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Ça ne nous étonne pas que les statistiques montrent qu’il a bel et bien une famine dans la région de Matam.

Quel est l’impact de cette société minière de la vallée (SOMIVA) qui pourrait participer considérablement à relever le niveau de vie des populations?

Avec l’exploitation de ces ressources qui peuvent mettre en péril la santé des riverains, cette dite Société a t-elle construit un poste de santé ou attribuer des matériels médicaux dans ce lieu avec toutes ses revenues?

Emploie t-elle les fils dont elle exploite leur terre?

D’accord le travail s’attribue par compétence mais ne nous en disposons pas?

J’oublie qu’on est au Sénégal et le népotisme reste notre fort, mettre bien sa famille ses proches et laisser en rade le fils du « miskina » qui a pourtant reussi brillamment ses etudes et peut être plus dipomé et compétent que ceux recrutés. Moi qui pensait que le travail s’acquiert par mérite.

Pour conclure, depuis l’arrivée de ce régime et avec tous les programmes qu’il a mis en place: Puma, Pudc etc l’on ne constate aucune réalisation qui donnera à cette partie oubliée du Sénégal son sourire excepté la RN2 qui traine et l’hôpital de Matam et de ourossogui qui manquent constamment de personnels et materials la preuve rendez vous dans les grands hôpitaux de Dakar le principal, fann, Abass ndao etc vous nz retrouverez que des personnes issues de Matam. Imaginez le calvaire que vivra l’habitant de ferlo qu’on doit acheminé à ourossogui ou à Matam. Pourtant dans cette même le camp du regime a raflé toutes les election, le collecte du parrainage en constitue la preuve.

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Tous debout et toujours debout pour la défense de nos intérêts telle est l’idée qu’on veut partager avec nos frères et soeurs. Pour finir, diront certains que ce sont des frustrés qui cherchent à se faire entendre, on leur répondrait c’est de par leur silence et leur désir de rester aveugle pour des crypto-personnels qu’ils acceptent de faire de leur population leur appât.

Disait Anna Gavalda : »Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, pas leurs différences… »

Cessons les!

Car comme disait l’autre toute génération a une mission qui lui est assigné libre à elle de l’accomplir ou de la trahir donc dans la mesure du possible alors nous essayerons au mieux de rappeler à nos dirigeants la cause de leur engagement auprès des populations.

Mody Abdrahmane Seck et Abdoulaye Dème.

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