Une première fois depuis son exil doré au Quatar, Karim wade, le fils intouchable du président Wade, parle en fin !
Dans un audio envoyé aux différentes rédactions de la presse sénégalaise, Karim est largement revenu sur le fonctionnement du Sénégal sous Macky, qu’il qualifie de dirigent clanique, et ne fait que servir ses intérêts et les intérêts de sa famille et de ses amis. Dans son discours depuis Quatar le fils Wade, ancien Ministre de l’air, de la terre et de la mer, fustige le fonctionnement du gouvernement, la présence des occidentaux dans tous les secteurs de notre économie, l’inflation, selon lui, qui ne cesse d’augmenter avec une croissance imaginaire soutenue dans sa totalité par des services étrangers.
Cependant, ce discours que je viens de résumer, aux allures de déclaration de candidature, est dit dans la langue de Molière par un candidat « sénégalais » qui aspire, dit-il, de diriger les Sénégalais, qui restent dans tous les cas un pays avec une population « wolof » dans toute son étendue, même si le français est la langue officielle.
Où est la partie wolof de « Kocc » dans le discours du candidat qui parle à ces potentiels électeurs ? Sachant que la plus part de ceux qui votent et élisent les président de ce pays de la téranga ne comprennent guère le français, ses tournures, ses figures de styles entre autre. Où est donc le wolof dans un discours du « petit fils » de Kocc, et fils de Maam Ablaye ?
Dans un pays où les grandes villes ne votent presque pas. Dans ce Sénégal où la majeure partie n’a pas été dans l’école française. Dans ce pays de Senghor où les ruraux sont ceux qui votent et élisent. La question qui se pose est : est-il possible, pour un candidat, qui ne parvient toujours pas à faire un discours en wolof et qui a besoin de communiquer son programme à ces populations wolofs, de les convaincre de voter pour lui ? Comment est-ce possible ? Où sont les partisans du fils de Wade qui disent tous les jours que leur candidat comprend et parle le wolof ? Ses conseillers en communication ont-ils oublié que leur candidat est à deux pas des élections présidentielles ? « Xanaa du gnu wax ni bifi karim nekee ba léegui manul dégg wolof ? Wala xel mi moo neexul book » ?
Allez-y mon cher candidat, apprends le « liifantu » avec ses quelques mots écrits dans la langue de Kocc et du père Wade !
BAMBY
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