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Attention Le Danger Est Aux Portes De La Cite, La Gouvernance D’un Pays N’est Pas De L’amateurisme Mais Plutot Une Affaire Eminemment Politique

Attention Le Danger Est Aux Portes De La Cite, La Gouvernance D’un Pays N’est  Pas De L’amateurisme Mais Plutot Une Affaire Eminemment Politique

Notre pays est  aujourd’hui à la croisée des chemins surtout au plan économique  avec l’amorce de l’émergence par les différentes réformes structurelles et la mise en œuvre de programmes innovants, d’infrastructures (PUDC, PUMA, PROMOVILLE etc…)  la création de plateformes industrielles et de services (Diamnadio, zones économiques spéciales), et tout ceci dans un contexte de découverte et d’exploitation imminente de vastes gisements prometteurs de Gaz, de pétrole, d’Or, de fer, de Zircon etc… , IL se trouve malheureusement  qu’au  même moment, la politique qui est l’art de gérer la Cité  perd ses lettres de noblesse dans notre pays et son organisation  et d’expression la plus raffinée  qu’est le parti politique a fini  par s’affaisser d’abord  du fait de l’absence de résistance et de résilience  des Acteurs, à l’assaut des pulsions et intérêts chripto-personnels ou partisans, mais encore  du fait des coups  de boutoirs que d’autres  formes d’organisations  encagoulées lui assènent quotidiennement. (OSC)

Le danger est aux portes de la Société,  dés lors qu’on s’emploie à faire prospérer l’opinion suicidaire selon laquelle le Parti politique serait devenu inutile et que la politique serait une  marre  infectée  et  infestée  de sujets prédateurs  dont il faut  prendre le large. C’est donc sous le binocle  de l’attractivité de notre pays avec la découverte de nouvelles Ressources  naturelles et de l’illusion rampante de la mort  augurée des partis politiques, voir de la Politique dans notre Pays,  qu’il faut analyser  la profusion et la volatilité des candidatures enregistrées à l’élection Présidentielle de 2019. Cette   situation  donne froid au dos et rend  perplexes quand à  l’Etat du civisme,  le niveau de citoyenneté et d’estime du notre pays par certains compatriotes.

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Qui pouvait imaginer que  ce pays dont la renommée transcende toutes les Frontières, une renommée bâtie par d’illustres  grands hommes, dans tous les domaines Spirituel, Temporel et intellectuel tels  Léopold Sédar Senghor, Lamine Gueye, Blaise Diagne, Galandou Diouf, Chekh Anta Diop, Gaston Berger, Birago Diop, etc…, au 21éme siècle,  pour sa gouvernance politique, serait la proie  à la convoitise de candidats de tout acabit, néophytes politiques, sans expérience administrative éprouvée et au background académique douteux pour certains.

Plus grave, d’autres poussent l’hérésie et leur amateurisme  ou désinvolture politique jusqu’ à annoncer qu’ils ne briguent la fonction de premier Magistrat que tout juste pour un mandat de 5ans, ignorant la complexité et l’hardiesse de la tâche. Où est l’engagement patriotique ? 

Que peut on  réaliser au cours d’un mandat de 5 ans et même de 7 Viennent-ils seulement pour  des motifs lucratifs ? Pour un portefeuille d’entrée dans le cercle fermé du Business pétrolier ou gazier ? Non, soyons plus sérieux,  les Elections présidentielles ne sauraient être  un jeu de Poker. Même si cela pourrait s’envisager sous d’autres cieux et sous certaines conditions humaines, il serait étrange,  pour un pays comme le Sénégal avec la plus ancienne culture et tradition démocratique et Républicaine en Afrique, que les citoyens sénégalais  et les intellectuels au premier chef, puissent se méprendre de notre statut de leadership en Afrique et des défis et enjeux de l’heure, attachés à ce statut, pour faire un choix éclairé, lucide  et responsable. Avec ces candidatures farfelues que  ne sauraient justifier que des égos surdimensionnés ou un nombrilisme phagocytant, restons vigilants car les hypothèses de risques sont   réelles et nombreuses,  rapportés à une population largement analphabète  et émotive qui constitue un fort indice de probabilité pour tout.

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Pourtant l’histoire  politique des  pays  regorge de mésaventures politiques qui corroborent  à suffisance que la stabilité politique, la force des institutions, la paix et le progrès social ne sont garantis qu’ avec l’avènement au Pouvoir d’hommes d’expériences à la tête de puissantes forces politiques bien organisées et structurées, ancrées dans la Société, disposant d’antennes capables de remonter toutes informations utiles à temps puisque maillant tout le territoire, mais également  de  suffisamment de leviers locaux et nationaux d’’interventions rapides en cas d’urgences. Ceci  fait souvent défaut à ces personnalités indépendantes ou issues de Mouvements spontanés et non articulés, qui accèdent au Pouvoir, ce qui explique leur échec quelque soit leur charisme ou volonté ; l’exemple le plus récent est celui que traverse Macron en France avec la révolte des gilets jaunes, venu au Pouvoir sans vécu politique avec un Mouvement citoyen, il ne pouvait qu’être surpris par  les évènements. Aux Etats Unis  le syndrome est quasi identique avec Trump  qui essuie  défections de ses proches collaborateurs et blâmes de ses adversaires, avec la seule exception que ce dernier reste soutenu par le Lobby affairiste.

Les deux cas du Bénin, ceux de la Tanzanie et de la Zambie n’ont pas été  plus prospères non plus. Le Parti politique  par sa structuration, son fonctionnement,  reste encore la charpente la plus sûre, la plus fonctionnelle, la plus adaptée  à l’appareil d’Etat, pourvue que le Parti épouse les principes de fonctionnement démocratiques indispensables à toute vie en société.

Dans l’intérêt de la cité, réhabilitons la politique qui doit rester un Engagement sociétal de tous  et de chacun, désintéressé, pour le bien-être de toute la communauté,  et le parti politique n’en est que le pacte entre citoyens et son expression ia plus vivante

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Par Walmaakh Ndiaye

ObsErvateur Politique

E-mail : wandiaye@gmail.com 







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