sur la Gouvernance socio-économique, est le premier d’un triptyque- (1) Gouvernance socio-économique- (2) Gouvernance politique et institutionnelle- (3) Diplomatie et Relations internationales, qui fonde un angle d’attaque et d’évaluation-évolution des 7 ans de mandat du Président Macky Sall.
A cet effet et sous ce rapport, l’amélioration des revenus de ceux d’en-bas et la réduction de l’inéquité territoriale, (nous les preferons à la Lutte contre la pauvrete) , a été le marqueur le plus présent dans la politique économique et sociale sur ces 7 dernières années. Dans un pays en transition et en mutation, comme le nôtre, le Social est emminément Economie (la nouvelle Economie,l’économie des services à la personne), et l’Economie (réelle) est »Social » (l’économie populaire urbaine et l’économie auto-entretenue).
Que l’Economie et le Social sont indissociables et intimement lies parcequ’ils se nourissent et se completent harmonieusement. Le déphasage entre Economie et Social , est toujors à la longue, destructeur du pacte social sans lequel la notion de démocratie n’est qu’un décor formel. Que cela, il fallait le comprendre dés le début, avant de formuler et de mettre en oeuvre une Politique publique majeure à forte intensité économico-sociale, le PSE, qui comme toute oeuvre humaine, comporte certes des ratés qu’il importe d’analyser, et sans doute beaucoup de réussites qu’il importe de partager, et d’élargir.
Dans un contexte international assez perturbé (ralentissement de l’économie mondiale et retrécissement de l’apport de la Diaspora) et dans une situation nationale de mutation et de transition dans la plupart des pays africains (choc des économies, choc démographique), la politique économico-sociale sur ces 7 dernieres années, peut se lire en termes d’analyses et d’insertion des »oubliés » dans le champs des forces socio-économiques, aussi bien dans le plan de l’Agriculture (agriculture, élevage et pêche) que dans le plan de la Santé, de l’Education/Formation que sur le plan des Infrastructures (eau, électricite, routes).
Ce qu’autorise la politique économico-sociale sur ces 7 dernières années, c’est une possible reprise de notre destin en main, grâce aux moyens d’informations, aux systèmes d’organisation et aux technologies de première urgence, peu couteuses mais suffisamment efficaces, qui nous permettent d’accroitre la productivité des efforts et la réduction de la pénibilité des tâches. Dans le monde rural comme dans le monde urbain et péri-urbain.
Fondamentalement, la politique économico-sociale en maturation depuis 7 ans, inverse les polarité du dogmatisme économique du »développement standard » qui veut que le reclassement économico-social est d’abord (I) une linéarité au sens de succession d’étapes obligées; (II) le postulat selon lequel la contrainte fondamentale du développement réside dans le capital financier.
Globalement, c’est à partir de là que l’on peut-pour les cinq prochaines années, par exemple- envisager de poursuivre sur certaines lignes d’actions et d’insister sur quelques priorités, et sur l’essentiel: la réduction des inégalités de revenus et l’iniquité territoriale. C’est le moment, aussi, de cerner de plus prés les stratégies possibles et les moyens nécessaires pour les mettre en oeuvre. Car, sur le plan économico-social, nous n’avons pas tout à fait échoué et nous n’avons pas encore tout à fait reussi. Nous sommes en route. Pour parler comme le philosophe danois, Karl Jaspers. Tout dépendra alors de la direction, du rythme et du tempo tant que le rythme restera la cadence du tempo et la mélodie qui en découle.
Sire SY, Président du Think Tank Africa WorldWide Group
NB: le prochain papier de »Ce que Africa WorldWide retient des 7 ans de Macky », portera sur la Gouvernance politico-institutionnelle.
Share on: WhatsAppL’article Ce que Africa WorldWide retient des 7 ans de Macky… (Partie 1) .