La validation des candidatures est très importante, la publication du fichier électoral en ligne aussi, mais, pas au point de passer sous silence radio le génocide enclenché au Mali voisin et maintenant au Burkina Faso. Parce qu’ils sont perçus, par une partie de leurs compatriotes, comme étant tous des djihadistes, les Peuls de ces deux pays du Sahel subissent des actes de violence ciblés rappelant la condition précaire des Juifs dans le Reich de Hitler.
On ne compte plus les charniers découverts où des dizaines de cadavres furent ensevelis. Les désaccords entre le gouvernement malien, la France et l’association Tabital Pulaagu ne résident qu’au niveaux des chiffres. Explicitement et implicitement, les parties ont constaté le génocide. Tabital Pulaagu dénonce tandis que les gouvernements maliens et français se bornent à des recommandations sans lever le petit doigt.
Ce premier janvier 36 peuls dont le chef de village Amadou Diallo ont été sauvagement tués à Kullo-Ogo Fulɓe au Mali et 80 autres à Yirogui au Burkina selon des sources concordantes de Rfi et de BBC.
La CEDEAO, l’UA, l’ONU et les media brillent par leur silence. Lors des attentats sur Charlie Hebdo’ horloge mondiale et universelle s’était arrêtée sur Paris. La vie d’un Français a ,elle, de la valeur. Nos leaders politiques et nos medias ont emboité de ces organisations qu’ils ont obligation d’activer sur cette grave crise.
Nous ne voulons ni du TPR(Tribunal Pénal pour le Rwanda),ni des Gachacha (tribunaux populaires au Rwanda)et encore moins du TPI( Tribunal Pénal International) pour condamner des boucs émissaires mais, un arrêt immédiat et sans condition de ce génocide sur une communauté dont le seul crime est celui d’être Peulh.
LA question peule est la plus transcontinentale de toute les questions ethniques en général et en Afrique de l’ouest en particulier. Elle doit donc être une préoccupation de nos leaders qui gagneraient à avoir une région stable. Le glissement de cette crise ne tiendrait qu’à un fil car la nation peule de de pays voisins commencerait à s’organiser pour porter secours à leurs frères et sœurs, à leurs communautés culturelles et linguistiques.
Pour le moment , le peul est laissé a lui-même. Il n’a ironiquement que les réseaux sociaux pour s’exprimer.
Ousmane SY, enseignant
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