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La Vie N’attend Pas

La Vie N’attend Pas

Chacun retiendra ce qu’il souhaite et ce qu’il désire dans les vœux du chef de l’Etat pour cette nouvelle année 2019. Qui se réjouira de la dynamique de paix retrouvée en Casamance. Qui se félicitera de la création annoncée de plus de 491 000 emplois sur une promesse de 500 000, lors de la campagne électorale en 2012. Qui applaudira en ce début de l’an 2019, l’ouverture de la phase 2 du Plan Sénégal Emergent, pour l’équité territoriale et la justice sociale.

Pour les derniers vœux à la nation de son septennat, Macky Sall a axé son discours sur son bilan économique à quelques semaines de l’élection du 24 février prochain. Nouvelles infrastructures, croissance record, volonté affichée de gérer dans la « transparence » les ressources pétrolières, ou encore développement de l’agriculture, un secteur vital de notre économie et bien sûr la pêche, tout aussi primordiale…

Ce que je retiendrai personnellement, c’est que l’éducation et la formation continue sont au cœur de nos priorités. « Afin que tous nos enfants étudient dans des conditions dignes et rejoignent les chemins du savoir », a-t-il déclaré : « Grâce à nos progrès dans la scolarisation et le maintien des filles à l’école, nous avons atteint la parité filles-garçons du préscolaire au baccalauréat. Je rends hommage, à cette occasion, à tous les enseignants de notre pays. »

En tant que mère, voici des propos dont je suis fière. Au-delà des importants investissements dans le système éducatif, nous devons veiller à l’égalité et à la parité dans l’éducation des jeunes, pilier d’une croissance démographique saine. En tant que parents, nous devons donner la même valeur à l’éducation d’une fille ou d’un garçon. Encore trop souvent dans l’esprit collectif, la fille est destinée à être mariée et entretenue, tandis que le garçon doit assurer la survie de la famille par son travail. L’éducation est un investissement pour l’avenir de chacun de nos enfants.

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J’irai plus loin encore ! À l’heure où l’Afrique de l’Ouest redouble de conflits ethniques et représailles intercommunautaires, nous avons le devoir de chercher également à ce que les élèves développent des capacités comme le dialogue, la confiance en soi, l’optimisme ou la générosité. Oui, l’éducation donne de la force et la tolérance est une porte ouverte sur la paix.

Dans son adresse à la Nation du lundi 31 décembre 2018, le chef de l’Etat l’a bien exprimé : « Je veux que notre Nation reste debout, toujours active et enthousiaste pour faire de notre cher Sénégal un endroit où nos enfants trouveront toutes les opportunités pour vivre dignement et décemment ».

Pour réussir dans sa vision et mener à bon port ses rêves d’émergence, notre président s’est entouré des meilleurs. Car, quel que le soit le résultat de la prochaine élection présidentielle, il faudra bien leur rendre hommage pour le travail qu’ils ont accompli. Eux, ce sont les hommes du président ! Bien sûr il y a aussi des femmes et je ne peux pas les nommer tous, mais citons Mahammed Boun Abdallah Dionne, le capitaine courage, une expérience unique dans le champ politique… Amadou Ba, le meilleur ministre des Finances d’Afrique, selon les observateurs et homme de l’année 2018 d’après les rédactions Rewmi. Il aura marqué cette fin d’année par la levée de fonds record au Groupe Consultatif de Paris, faisant souffler un vent nouveau sur l’économie sénégalaise, et ce n’est pas son seul fait d’armes. Je veux citer encore le très honorable ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, que l’opposition sénégalaise continue de récuser pour être un membre actif de l’Alliance pour la République (APR) et être en même temps en charge de l’organisation du scrutin présidentiel de 2019. Ce lundi face à la presse en marge de son discours de nouvel an, le président Macky Sall n’a pas lâché son ministre en répondant à la question du journaliste Cheikh Yérim Seck. Celui-ci, désireux de savoir s’il (Macky Sall), ne pourrait pas choisir un ministre de l’Intérieur « apolitique » comme avaient fait ses prédécesseurs dans le passé, s’est vu répondre de la manière la plus catégorique qu’il soit : « Je ne le ferai pas ».

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Je ne sais pas si cette garde rapprochée continuera d’œuvrer après les prochaines échéances de février, car cela dépendra du souhait des Sénégalais pour 2019 et les 5 ans qui suivront. C’est ça la démocratie et ce qui est beau dans notre pays, c’est qu’elle marche.

Pour ma part, je nous souhaite simplement de résister à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je nous souhaite d’abandonner nos colères rentrées et de laisser sortir notre joie. Je nous souhaite de la bonne humeur. Voilà ce qu’il faudrait offrir et recevoir. Voici la vraie politesse qui enrichit tout le monde.

Mais puisque que j’ai commencé avec les vœux de notre président, je lui laisserai le mot de la fin : « J’adresse à chacun de vous mes meilleurs vœux de bonne santé, de bien-être et de réussite, dans un Sénégal en paix, uni et fort, prospère et solidaire ; un Sénégal de tous, un Sénégal pour tous ». 







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