Après réflexion, ma conviction profonde est que le Conseil Constitutionnel a joué la carte de la transparence en laissant dérouler devant témoins (membres de la société civile et représents des candidats) une solution technique censée être impartiale et sans apporter la moindre modification aux résultats obtenus.
Dans l’impossibilité d’exploiter les listes de parrainage sur papier qui du reste n’ont servi à rien (même pas à vérifier des erreurs de saisie ou comparer des signatures), le Conseil devait nécessairement recourir aux nouvelles technologies, sans se rendre compte que l’informatique n’est pas un outil de décision mais un outil d’aide à la décision.
1) En matière de doublons le logiciel devait juste dresser une liste de parrains avec les candidats parrainés et aider éventuellement à authentifier les signatures. La décision d’attribuer le parrain à l’un des candidats ou de l’annuler sur toutes les listes devait incomber au conseil et non à la machine.
2) Toute liste examinée en première position se retrouve exempte de doublons et un délit d’initié imputable aux techniciens a pu occasionner cet acharnement pour passer en tête.
3) Si la modification de données comme les numéros d’identité à 7 chiffres au lieu de 9 est avérée, c’est un techniciens qui a pu le faire à l’insu du Conseil.
Moussa Mané Sarre
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