La réponse du berger à la bergère a été appliquée à la lettre par les partisans d’Ousmane Sonko. Ces derniers qui ont tenu un point de presse mercredi, ont descendu en flamme, «preuves à l’appui», Madiambal Diagne qui avait dénoncé des manigances auxquelles le leader du parti Pastef se serait adonné pour tirer profit du contentieux concernant des titres fonciers de la famille de Ndiaga Ndoye, avec 94 milliards de FCfa à la clé.
«Qui connait Madiambal Diagne sait qu’on l’a envoyé parce que nous, nous sommes au courant de ceux qui le font agir. Cela fait combien de mois il n’a pas parlé ? Et c’est maintenant qu’il parle. Avant qu’il ne parle on savait même qu’il parlerait. Il a été envoyé pour ternir la réputation de politiciens intègres. Un sceau que les Sénégalais ont apposé sur le Président Ousmane Sonko. C’est ça qui fait que chaque jour qui passe, il entre de plus en plus dans le cœur des Sénégalais. », a déclaré Bassirou Diomaye Faye responsable des cadres du Pastef.
Ce dernier qui animait mercredi un point de presse s’est chargé de porter la réplique à Madiambal Diagne qui s’était attaqué au résident du parti Pastef Ousmane Sonko, concernant le titre foncier TF 14 51R vendu à l’Etat à 94 milliards de francs Cfa.
A l’en croire, la bassesse a conduit ses détracteurs à le traiter de membre du groupe terroriste Daesh, mais malgré cela, Sonko s’est rendu aussi bien au Canada qu’aux Etats-Unis sans pour autant être arrêté. Et c’est la même motivation qui a conduit «un mercenaire à la plume multirécidiviste qui a été plusieurs fois condamné pour diffamation qui cherche à ternir la réputation Sonko.»
Selon lui, les propos de Diagne qui cherche à laver à grande eau Mamour Diallo, a déclaré que ce dernier ne peut pas être accusé d’avoir détenu quoi que ce soit puisqu’aucune somme ne lui a été donnée. Il lui demande de faire des investigations «s’il est de bonne foi.» Car avec cet exercice, il aurait su qu’il a tout faux, clame M. Faye qui relève au passage que «le principal mis en cause n’a jamais daigné porter plainte puisqu’il a une réputation à défendre… »
«Des individus qui ne croient en rien si ce n’est au pouvoir de l’argent qu’on leur a donné essaient de…»
Disséquant d’autres «affirmations» portées sur son leader, le cadre rappelle au journaliste que comme il le laisse croire, les sommes ne sont pas dues à la famille Ndiaga Ndoye ce qui est aux antipodes de la réalité puisque sur le premier acte d’acquiescement signé le 22 aout, c’est «l’exproprié Tahirou Sarr qui a signé sous le nom de Seydou Sarr » et a déclaré «avoir signé l’expropriation au bénéfice de l’Etat sur les immeubles visés, alors qu’il n’a jamais été propriétaire». Cet acte constitue cependant la condition sine qua none pour procéder audit acquiescement contre la sommes de 49, 950 milliards de francs Cfa, en guise d’indemnité, renoncer à tout recours au titre de cette opération.
Très en verve, M. Faye informe qu’aucun document ne mentionne Seydou Sarr alias Tahirou comme propriétaire. Et, ajoute-t-il, ce même 22 aout, un autre acte d’acquiescement contre la somme de 44, 227 milliards de francs Cfa au profit de l’Etat a été enregistré sur les titres fonciers 1451R appartenant toujours à la famille Ndoye. Et c’est le directeur des domaines, Mamour Diallo, Meïssa Ndiaye, chef du bureau des domaines de Ngor Almadies et «l’exproprié lui-même qui n’a jamais été propriétaire, qui n’a jamais eu un droit quelconque à un titre à savoir Seydou Sarr qui ont signé le document.»
Quant à l’accusation sur la création par Ousmane Sonko d’une structure différente de celle qu’il a déclarée à savoir Atlas, là aussi, il estime que Madiambal a tort de penser détenir la vérité puisque Mercalex, qui serait plus ancienne qu’Atlas appartient en réalité uniquement à Ismaïla Ba, ladite société étant conçue avec le statut d’unipersonnelle et existerait depuis 2014, soit 3 ans avant le lancement d’Atlas.
Ce qui lui fait dire que «des individus qui ne croient en rien si ce n’est au pouvoir de l’argent qu’on leur a donné essaient de forger à des gens exempts de toute reproche » des images négatives.