Site icon Senexalaat

Une Éditocratie Aux Plumes MalÉfiques

Une Éditocratie Aux Plumes MalÉfiques

C’est un vacarme au contenu vide de sens et porteur de souillure en une profession si noble, le journalisme, qui pulvérise l’écosystème médiatique sénégalais en cette veille d’élection présidentielle. Tout, l’œuvre d’une éditocratie aux plumes trempées dans les fosses sceptiques d’un palais dont le résident piétine toutes les règles élémentaires du jeu démocratique.

A genoux devant la tombe du vaillant Mollah, Sidy, défenseur infatigable d’une ligne aux entrailles du peuple, je dépose ce papier.

En l’espace de 48h, le paysage médiatique sénégalais est devenu méconnaissable. Entre démentis et publications de faux documents, les coups de théâtres s’enchainent. Une grande partie de la presse, pilier central de l’establishment politique s’adonnent aux Fake news. Rien que des papiers de toilette ! Pour les faire gober à l’opinion publique, des politiciens cagoulés, tapis sous le masque d’analystes politiques, encombrent les plateaux de télé. Ils assurent le sale boulot. Aujourd’hui, la valeur et la crédibilité de toute une corporation sont remises en question.

Crachats sur la mémoire d’Albert Londres, Mame Less ligoté, ils s’apprêtent à bruler le CESTI.

Une presse accusatrice

C’est une presse à l’image de la CREI (Cour de répression de l’enrichissement illicite). L’accusé, pointé du doigt est sommé d’apporter des justificatifs. Le journalistique se substitut là au flic.  Or, dans tout travail d’investigation journalistique, cette tache est réglée en amont. « Approchez-vous toujours du concerné avant toute publication, pour les besoins d’équilibre dans le traitement de l’information », insistait, un journaliste formateur et ancien de la presse.  Et à l’évidence, ce principe, Madiamb’s, chef de fil d’un Canard dont le pedigree est révélateur d’une carence notoire d’éthique, n’en à cure.

Actuellement, informer juste et vrai de façon neutre et objective, n’est plus le baromètre référentiel d’une bonne info. Heureusement que la nouvelle masse critique incarnée par les réseaux sociaux refuse de suivre l’œil de l’Observateur aux lentilles flous et téléguidées. Une grande fabrique de personnages semblables à ceux du fameux « mythe de la caverne ». Parallèlement, afin que la lumière jaillisse au fond des ténèbres, les Check News servent d’ophtalmologue.







Quitter la version mobile