– Le mot « porter presse », si cher à notre mbalaxman national et non moins ménestrel des tous ces présidents depuis Diouf, n’a jamais eu autant de sens que par ces temps qui courent.
Et ces attaques intempestives, comme par pur hasard, sont menées contre une seule personne, à savoir le leader de Pastef.
Que lui valent autant d’honneur et d’attention de la part de la meute du maquis ? Et pourquoi lui qui n’a eu que 32 mille pauvres voix lors des dernières législatives ?
Par quel truchement ou alchimie abracadabrante le tout puissant Goliath a eu si subitement peur du petit David ? Là est toute la question qu’il faille se poser pour comprendre cette guerre par procuration que certains mercenaires de la plume et du micro ont décidé de porter envers contre toute déontologie, contre toute moralité, contre toute estime de soi et en toute indignité.
Si l’affaire Mamour Diallo, du nom du principal accusé dans le détournement de 94 milliards (avec une plainte en bonne et due forme adressé au procureur svp et des lettres de dénonciation envoyées à l’Ofnac et l’IGE), et qui se terre dans un mutisme à faire pâlir un mort, semble constituer la gifle de trop pour Macky sall et sa bande de flibustiers, elle n’est en réalité que la mise en œuvre d’un plan savamment orchestré dans les officines du maquis en vue de liquider un adversaire politique gênant qu’aucun dossier judiciaire ne peut venir ébranler.
Et puisque la lâcheté constitue le pain quotidien au sein de la mouvance présidentielle, c’est toute l’armada médiatique inféodée au pouvoir qui est mise en branle, avec des degrés divers d’implication tant la supercherie était évidente.
Et qui de mieux pour ce travail de bousier que ce journaliste-comploteur qui, non content d’avoir la tronche de l’emploi, se paye le luxe d’avoir un prénom prédestiné aux sales besognes. Ce monsieur dont le patronyme est, par la force des choses, devenu synonyme de dégoût. Qu’à cela ne tienne, on ne peut pas refaire le monde.
Pour un peu en venir à ce que certains illuminés ont fait vite fait d’appeler « le fond » et qui en réalité n’est qu’un agencement de mensonges savamment entretenu notamment sur une chronologie qu’on a voulu changé à dessein et qu’il convient de rétablir.
• AG constitutive de PASTEF le 04 janvier 2014.
• Mercalex (entreprise individuelle) est créée par Ismaïla Ba le 06 février 2014.
• Ousmane Sonko est radié le 29 août 2016.
• Atlas a été créé le 03 novembre 2017 par Ousmane Sonko. D’abord Afex ensuite Atlas après une modification de ses statuts.
• Mercalex passe d’une entreprise individuelle à une société unipersonnelle à Responsabilité Limitée -SUARL le 29 juin 2018 (il ne s’agit point de création comme on a voulu le faire croire mais d’un changement de statut).
D’autre part, l’enregistrement audio annoncé à grand renfort de publicité, cette preuve qui doit non seulement sceller le sort du leader de Pastef mais aussi révéler à la face monde entier que les tordus, les malhonnêtes, les prédateurs de deniers publiques, les menteurs, les corrompus ne sont pas exclusivement de la mouvance présidentielle et que Ousmane Sonko qui se targue tant d’être d’une probité morale et intellectuelle irréprochable, est tout sauf « un étranger parmi les siens ». Donc dans cette traversée du dessert à la recherche du moindre grief à l’encontre du président de Pastef, toute la galaxie Benno, leur affiliés et leurs inféodés attendaient cet enregistrement comme la manne.
Mais dans leur malheur, l’enregistrement a non seulement confirmé les accusations de Pastef et enfoncé d’avantage Mamour Diallo, mais aussi il a renforcé les sénégalais, comme si besoin il en est, dans leur confiance en l’intégrité morale à toute épreuve de Ousmane Sonko en tout temps et tout lieu. Touchons du bois !
Ousmane Sonko est intervenu à plusieurs reprises dans cette audio (5ème mn à la 31ème mn ; 35ème mn à la 38è mn ; 1h26ème mn à 1h45ème mn ; 1h48ème mn à 1h49mn ; 1h52ème mn à 1h53ème mn ; 1h56ème mn à 1h59ème mn
et un peu vers la fin).
Et tout au long de cet enregistrement le président de Pastef a montré à quel point il tenait au respect strict de la loi et de la moralité en toute circonstance. Sur le dossier en question, cet enregistrement nous apprend qu’il s’était intéressé à ce cas comme à bien d’autres de le cadre de sa lutte contre l’enrichissement sans cause, la prédation foncière, le détournement de derniers publiques et j’en passe. Cet enregistrement est aux antipodes de l’effet escompté par Quasimodo et ses maîtres et c’est retour de bâton dévastateur pour le camp d’en face. Difficile de faire mieux en terme d’effet boomerang.
Pour ce qui est de l’affaire mort-née Tullow Oil, le cinglant démenti servi par la société elle-même devrait normalement faire des victimes, mais la honte ne tue plus dans ce pays et pour cause elle a été assassinée par Macky Sall et sa horde. De plus tout porte à croire que les documents, ridiculement faux, brandis comme des trophées de guerre par cette presse à la solde du pouvoir, sont fabriqués au Sénégal et dans un Anglais plus que tatillon. Et j’en veux pour preuve très terre-à-terre le mot « Sir » devant le nom de Sonko. Tout anglophone qui se respecte et même l’étudiant en 1ère année d’Anglais, sait que le mot « Sir » devant un nom propre est un titre honorifique que seule (de nos jours) la reine d’Angleterre a la prérogative de décerner aux sujets de Sa Majesté. C’est notamment le cas de Sir Alex Ferguson ou Sir Bobby Robson anobli avant lui. Et cela se sait dans tous les pays anglophones et malgré le penchant de nos présidents africains pour les titres pompeux, aucun d’eux n’a pensé une seule fois s’arroger ce titre.
A tous ces larbins du maquis qui pensent qu’ils peuvent détourner le président de Pastef de ses objectifs, qu’ils sachent que son seul interlocuteur valable reste le président sortant Macky Sall et ce dernier a choisi le mutisme (Mamour Diallo est à bonne école) devant les multiples interpellations sur sa gestion, s’il ne recourt pas au commérage pour botter en touche.
En attendant la prochaine affabulation, certains doivent méditer sur cette citation de Beauchêne « l’innocence opprimée par la calomnie est peut-être moins malheureuse qu’on ne pense ; la patience la soutient ; l’espérance la console ; elle sait d’avance que la vérité la justifiera et que la justice la vengera ».
Abdou Coly
Pastef Commune de Mbao
Sonko, un « étranger » parmi les « siens » ! .