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Y’en A Marre: Un Gie De Fous Malins !

Y’en A Marre: Un Gie De Fous Malins !

La bande à Fadel Barro va-t-elle enfin comprendre qu’il est possible de tromper un peuple pour un temps, mais qu’on ne le trompera pas tout le temps.

L’image d’une société civile désintéressée et philanthropique, bloc social affranchi de toute subordination, avec une totale liberté de pensée et une autonomie d’action, est simplement une vue de l’esprit et in fine, une véritable arnaque.

Le politiste Dominique COLAS, assimilait l’expression « société civile » à « une étiquette de toutes sortes de marchandises, lieu commun où les commodités d’un mot de passe, permettent de se parler sans savoir ce que l’on dit, ce qui évite de trop se disputer. »

Les grandes puissances autoproclamées, avec en tête les USA, ont créé ce cercle illusionniste, qui est une manière plus « soft » de maintenir leur mainmise et jouissance sur toutes les ressources mondiales (ressources au sens large du terme), avec comme objectif final de garantir l’immuabilité de leur suprématie sur le reste du monde.

Par conséquent la réalité des mouvements activistes et anarchistes qui résautent le monde est beaucoup plus crue, car elle révèle au grand jour les combines et forfaits de gourous mythomanes et paranoïaques, décidés à influencer à tout prix la marche du monde, pour que triomphe l’impérialisme et le capitalisme sauvage, et pour cela il faut recruter des mercenaires qui se chargent du crasseux boulot.

Aujourd’hui, en zone Afrique, il est avéré que des associations comme Y’en a marre au Sénégal, Balai citoyen au Burkina Faso, Lucha et autre Filimbi en République Démocratique du Congo, ont des collusions avec des intérêts étrangers, le label « société civile » n’étant qu’un artifice qui cache mal de nos jours, la promotion de projets hégémonistes au bénéfice de l’establishment des superpuissances.

Dès lors, ce qui apparaît comme des mouvements citoyens apolitiques, spontanés et innocents, générés par la mal gouvernance, le manque de justice sociale et la déliquescence de la démocratie dans nos pays, n’est en réalité que l’exécution d’une commande ferme émanant de lobbies et de services secrets Occidentaux.

Un personnage comme György Schwartz alias Georges SOROS, Juif hongrois et Américain, milliardaire spéculateur, philosophe nébuleux et athée, est une parfaite représentation de ces « agents-actionnaires » qui dirigent sans état d’âme les manœuvres des puissants cartels et des services d’espionnage.

Truffé de paradoxes, avec un passé de « juif non juif », sa personnalité est un mélange de haine vengeresse, de nihilisme de l’ordre réel du monde et d’inconscience effrayante qui lui fait croire et dire « qu’il peut tout et veut tout ».

Vrai faux philanthrope, il a déjà suffisamment la haine de soi et donc forcément la haine des autres, comme le qualifiait un analyste.

Boursicoteur hors pair, c’est l’homme qui, profitant des failles du Système Monétaire Européen, a déclenché le 16 Septembre 1992 une attaque spéculative qui avait fait sauter la Banque d’Angleterre, lui permettant d’encaisser à son profit 1milliard de dollars en un seul jour.

Ce redoutable joueur de poker n’éprouve aucun scrupule à miser même sur les dettes de son propre pays les USA pour amasser plus d’argent.

Sa richesse est inestimable, et ses dons qui avoisinent les 30 milliards de dollars, distribués à travers le monde comme on jette de la graine à la volaille, lui ont permis depuis 1984 de s’adonner à sa passion favorite, à savoir l’activisme irresponsable tout azimut.

L’argent de SOROS finance indifféremment des campagnes électorales, des rebellions déstabilisatrices de régimes, la légalisation de la marijuana, la promotion des mariages homosexuels, l’appui au Collectif contre l’islamophobie en France etc…

Fondateur de l’Open Society Fondations (OSF) dont Open Society Initiative for West Africa (OSIWA) est la branche Ouest Africaine, l’homme qui travaille à mettre en place une improbable « société ouverte », concept lancé par le philosophe Français Henri Bergson et repris par Karl Popper autre philosophe Autrichien, a assurément le profil de l’emploi.

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Aujourd’hui, SOROS reste impliqué dans presque tout ce qui bouge dans le monde. L’influence du milliardaire s’étend du cartel des diamants à celui du trust anglo-hollandais du pétrole, en passant par les consortiums miniers et la liste n’est pas exhaustive !

En 2013, à Dakar et dans ce qui lui servait de siège, Y’en a marre qui se battait à l’époque pour obtenir son récépissé, avait reçu cet homme dangereux, qui dans nos référentiels religieux, culturels et éthiques, représente des anti valeurs.

Ce jour, ils ont prêté allégeance de facto à l’OPEN SOCIETY et à son maître Georges SORROS, un décalé, qui à presque 90 ans d’âge aujourd’hui, rêve toujours de tenir entre ses mains les leviers de commande de la planète.

Sur l’échiquier machiavélique de SOROS, Fadel Barro et son team, ne sont donc que des pions, mais avec valeur et fonction de mercenaires et hommes de main, pactisant avec le Diable, au détriment de l’intérêt supérieur de leur propre pays.

En réalité le délit dont ils se rendent coupable, est tout simplement celui d’intelligence avec une puissance étrangère et ils doivent y méditer, car un jour ils devront le payer.

Pour l’instant je compare cette association de « collabos », à un GIE de « fous malins » qui surfe sur les vagues des difficultés de notre pays, pour se remplir tranquillement les poches de cash dont l’odeur ne les dérange point.

Y’en a marre a trahi la confiance de tous ces jeunes de banlieue et tous ces Sénégalais qui à un moment, ont vu en eux de jeunes patriotes engagés dans la défense de leur pays.

Tant qu’ils étaient de braves «fous malades», supposés engagés spontanément dans le défi d’un ordre social ou politique jugé injuste, leur démarche fut saluée par beaucoup de Sénégalais.

Tant qu’ils défendaient une certaine conscience citoyenne, née du fonds de nos banlieues, de nos cités dortoirs, de nos prisons surpeuplées et du fond de tous nos ghettos où l’indigence et la souffrance du manque de tout, règne en maître sans pour autant ôter aux gens ni la dignité, ni la force de croire encore à des lendemains meilleurs, nous avions applaudi des deux mains !

Mais à l’épreuve du temps, il est devenu évident que cette association de droit sénégalais comme le clame si haut Fadel Barro, s’est métamorphosée ouvertement en Groupement d’Intérêt Economique, érigeant pitoyablement l’activisme et la petite politique en métier et gagne-pain facile, et à ce jeu ils ont gravi des échelons sur l’échelle de Richter de l’imposture, passant du grade de fous malades à celui de fous malins.

Je pouvais à la limite leur concéder cette attitude, car ils sont nombreux aujourd’hui ces Sénégalais qui refusent de croire que c’est à la sueur du front et non au degré de concentration de la bave dégoulinant de leurs débats indélicats et infertiles, que ce pays se construira.

Je pouvais encore leur accorder de n’être connus ou reconnus pour aucune compétence notoire, car nombreux sont aussi ces Sénégalais que vous ne trouverez jamais ni aux champs, ni à l’usine ni à aucun lieu de travail formel ou informel, car ayant choisi commodément de vivre des prébendes de la bassesse et du trafic d’influence, faisant du verbiage équilibriste leur seul outil de travail !

Je peux également faire l’impasse sur l’agression quotidienne que constitue leur looks dégradés et négligés, avec des cheveux hirsutes, des bonnets CABRAL volontiers mal vissés sur la tête, avec en prime une étoile à cinq branches et couleur or pour le Y’en-a-marriste en chef.

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Toutes choses qui montrent que ces gens se trompent d’époque, à moins qu’ils ne brandissent ainsi les étendards d’un ordre nébuleux avec lequel ils ont signé un pacte solide, dont l’objectif ne serait autre chose que de gangréner le Sénégal à partir de la base et de sa frange la plus importante à savoir sa jeunesse !

A la croisée du chemin qui devait les mener à l’amour et au respect de la Patrie, ces Nouveaux Types de Sénégalais (NTS), ont honteusement pris la direction des caniveaux où ils ramassent sans peine l’argent sale que leurs bailleurs de fonds occultes et connus, commanditaires et bénéficiaires sans doute de leur démarche et actes, mettent à leur disposition.

Nous pouvons verser tout cela dans la gibecière de ces vrais nouveaux types de sangsues (NTS), chasseurs de primes et véritables « dòr katu » marteau, brutalement engagés dans les dédales de leurs sombres projets, à la lisière du crime organisé.

Aujourd’hui, il faut que les Sénégalais, au nom duquel ces énergumènes se réclament, comprennent que ce GIE a brassé et brasse encore plusieurs millions de francs sans avoir l’air d’y toucher, trompant tous ces jeunes de banlieues qui, le matin, ont souvent des difficultés pour payer un café Touba de 50 francs.

Et même en supposant qu’ils soient clean dans leur démarche, personne ne peut mettre sérieusement à leur crédit une valeur ajoutée pour le Sénégal, tirée de leurs activités déclarées pendant toutes ces années.

Faisant du dos des Sénégalais leur propre escalier, ils sont passé des taxi-brousses ou petits véhicules de copains aux minicars et 4×4 climatisés, troquant les chambres d’hébergement contre des hôtels où ils prenaient leur aise tous frais payés !

Le comble du cynisme dans la démarche de ces gens, c’est l’audace qu’ils ont ensuite de venir crier sur tous les toits qu’ils sont la voix des sans voix, porte drapeau du Peuple et fer de lance du réveil des consciences etc.

Je les renvois à la pensée du romancier Victor Cherbuliez qui disait : « Il y a des gens intelligents qui ne savent pas ce que c’est qu’un scrupule, et qui n’ayant qu’une conscience intermittente, ne croient guère à la conscience d’autrui. »

Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Maktoum, que Dieu l’agrée, disait de l’astre solaire qu’il est doté d’une conscience, si non un de ces matins il réduirait la terre en une tablette de beure pour agrémenter son petit déjeuner.

Fadel et ses acolytes, souffrent incontestablement de l’intermittence de la conscience, cause pour laquelle ils persistent dans l’erreur de sous-estimer l’intelligence des Sénégalais et leur capacité de discernement, mais qu’ils sachent qu’ils sont en train de jouer la dernière partition de leur sinistre symphonie, car aujourd’hui, « on a tout compris » !

L’article de Penda Sow dans xibaaru.com du 11 Janvier 2016, attribuait déjà à Barro, la tête chercheuse de y’en a marre, les qualificatifs suivants: «un mercenaire et voleur qui mange chez Lamine Diack, qui mange dans les ONG, qui mange au Palais et qui mange l’argent des pauvres», c’est sans commentaire !

Mais ce qui n’est plus acceptable, c’est de voir ces nouveaux types de sangsues s’ériger en donneurs de leçons et en modèles citoyens, et faisant l’insulte suprême aux Sénégalais de vouloir devenir leur régisseur de conscience.

Le Sénégal serait maudit si Y’en a marre, promoteur de la platitude intellectuelle et de l’insolence, et partisan de la facilité et de l’opportunisme lucratif, nous resterait comme seul référence et dernier gardien du temple, c’est comme si le fer se mettait à conseiller le marteau.

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Les Sénégalais s’ils cherchent des modèles, ils iront les trouver dans les racines profondes de cette Nation, façonnée il y a des siècles par des femmes et des hommes dont les vertus cardinales n’étaient pas moins que la sagesse, l’élégance morale, le courage, le culte de l’honneur et le sens du sacrifice pour leur terre fut-il suprême.

Ils ont vécu ici dans ce pays, et ils y vivent encore des hommes simples et vivant de la sueur de leur front, d’autres primés par l’aristocratie ou par leur dévouement singulier à Dieu, mais tous nobles et altruistes à volonté et qui nous suffisent comme références.

C’est ici qu’elles ont vécu et vivent encore, des femmes exceptionnelles, grandes dames auréolées de patience et de chasteté, et ayant insufflé et insufflent encore à leur souche, une éducation sans faille, prédestination à la grandeur humaine, portées par des valeurs bien Sénégalaises qui ont pour noms : Teraanga, kersa, Jòmm, Ngor ak Fit !

Ils ont vécu ici et non ailleurs, des dignes fils de ce pays, capitaines au long cours du navire Sénégal, serviteurs dans la dignité de très grandes causes et tous porteurs de viatiques inestimables, et qui nonobstant leurs singularités, ont tous cru sans faillir à ce projet de construction de notre Nation.

Ce legs important, a fait du Sénégal ce havre de paix et sécurité, où la Bible, le Coran et les Pangols cohabitent sans heurt, faisant de ce pays exceptionnel, la citadelle d’une culture de tolérance et de paix unique au monde, lieu de rendez-vous privilégié des alizés paisibles et des cyclones apprivoisés.

Ici, chez nous au Sénégal, nous sommes fatalement vaccinés contre l’acculturation, et contre l’importation de concepts, d’idéologies ou de pensées supposées émancipatrices.

Mais nous savons surtout décrypter les faits et gestes de ceux qui, dédaignant le dur labeur des « champs », ont trouvé plus facile de faire allégeance à ce machin appelée «société civile», confortable invention d’un Occident en déclin, mais toujours enclin à la domination et soucieux déjà de recycler ses millions de chômeurs chez nous, et d’ouvrir dans la foulée des succursales et des comptoirs néocoloniaux d’un nouveau genre.

Y’en marre et tous ceux qui évoluent sur le même registre, doivent assumer leur statut d’instruments et de sujets de cette politique néo expansionniste, soubresaut d’un anti-modèle occidental essoufflé, mais qui garde farouchement sa prétention et son espoir d’assimiler et de dominer définitivement le reste du monde.

Malal Talla, qui doit rester encore le seul « fou malade » de la loge y’en-n’a-marriste, ne cesse de répéter comme un aveu qu’ils ne font que répondre à des appels d’offres.

C’est sans doute en exécution d’un de ces Appel d’offres national ou international, que le pseudo groupe de Hip Hop Keur Gui, voix « armée » de Y’en a marre, s’est indignement fendu d’un single désobligeant envers le Président de la République.

A ces ennuyeuses caricatures vivantes aux looks chiffonnés, contraints à l’insulte pour vivre, je rappelle que l’injure reste l’apanage des faibles et que les mauvaises langues finissent toujours par se noyer dans leurs propres crachats.

Je les invite simplement à méditer le sens de ce proverbe Allemand du 19éme siècle qui dit : « Insulte pour récompense, et puanteur pour reconnaissance !»

Sidy Ady DIENG

Poète-Ecrivain, Lauréat 2004 du BSDA, Prix Birago DIOP du meilleur Manuscrit de Poésie

Master 2 en Sciences Politiques et Relations Internationales de l’ESPRI de Dakar

Licencié en Eau et Assainissement de l’Institut 2iE de Ouagadougou

Membre de la Convergence des Cadres Républicains/ APR

Email : sidyady.apr@gmail.com

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