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La RÉpublique Des Valeurs Plus Que Jamais AncrÉe Dans Ses Convictions

La RÉpublique Des Valeurs Plus Que Jamais AncrÉe Dans Ses Convictions

La « République des Valeurs » (RV) de monsieur Thierno Alassane Sall n’a personne à rattraper. Elle ne doit pas marcher ou courir sur les sentiers qu’on lui indique, mais marcher prestement sur le chemin qu’elle se sera choisi. Son statut de fille ainée dans la grande famille des « Valeurs, des Vertus, de la Conviction et des Principes » requiert d’elle de s’extirper de ces accointances politiques douteuses et suspectes, de ces alliances de circonstance, de ces mariages contre nature destinés à imploser une fois l’adversaire commun vaincu. Elle doit aussi s’extraire de la compétition, de ce cadre infantile où les leaders politiques et/ou d’opinions, les partis, coalitions de partis et mouvements de soutien rivalisent dans la transhumance, le reniement, la volte-face et le jeu clair-obscur. Elle doit également se dés-insérer de cette course effrénée de marchandages et de négociations irresponsables pour arriver aux stations de pillage de nos maigres ressources publiques et mettre irrémédiablement en danger les conditions sociales, politiques, économiques et naturelles du pays.

Sa seule urgence est d’être à la hauteur de ses convictions ; et elle ne saurait s’y soustraire, parce que composée de patriotes détachés, lucides, tempérants, sereins et réfractaires aux émotions négatives. Quand, en politique, Arthur Schnitzler identifie : « ceux qui troublent l’eau ; ceux qui pêchent en eaux troubles ; et ceux qui, plus doués, troublent l’eau pour pêcher en eaux troubles », il veut implicitement montrer que les fourbes et les tartuffes ont transformé le champ politique en un espace de duperies, de supercheries, de maquignonnages et de tromperies. La RV bat en brèche cette assertion insinuante et épouse parfaitement la posture de l’ancien président du Conseil de la République du Sénégal, Mamadou Dia, qui écrit : « Quand on s’engage dans une lutte n’ayant d’autre motivation que le souci de servir son pays, on se met au service du Bien. Quand on a la responsabilité de dire la vérité et le devoir de dénoncer le mensonge, et que l’on décide par peur ou par calcul de faire autrement, on offense Dieu et trahit les Hommes ».

A LIRE  METTRE FIN A LA CHIENLIT

La composition/décomposition/recomposition de l’espace politique sénégalais actuel a mis à nu la véritable nature de certains hommes politiques, qui n’ont pas hésité à se renier publiquement, pour ensuite se perdre dans des affabulations insensées pour justifier leurs forfaitures. La situation a aussi consacré une redistribution des rôles et encouragé une convergence des forces avec la création de fortes coalitions rivalisant de programmes. Mais que vaut un programme, fut-il mirifique et mirobolant, s’il est porté par un homme à la moralité douteuse ? La pression citoyenne aidant, on exige des recalés du parrainage un soutien en faveur d’un des candidats de l’opposition. Qu’est-ce qui est nouveau sous le « ciel politique sénégalais ? ». Rien. Rien vraiment. Faut-il seulement changer les hommes pour refaire la même chose ? Oh que non !!! Le jeu de chaises musicales doit cesser. Macky Sall et son prédécesseur ont sabordé les principes de notre démocratie et la RV s’est tracée comme ligne directrice de combattre l’APR et son régime corrompu et veule.

Par ailleurs, dans l’espace politique actuel, l’écran de fumée est tellement épais, la poussière tellement aveuglante, que la situation exige de la lucidité, de la clairvoyance et du discernement pour tout acteur politique qui a un rôle à jouer dans ce pays ; le Tribunal de l’histoire pouvant être parfois impitoyable. 







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