Sommes -nous devenus tous des fous ! Kawtef ! Innalilla…hi ! Le vase est quasi plein et le fond touché avec les dérives de toutes sortes notées pendant ces élections. On dirait que nous ne sommes plus sénégalais ou sommes possédés par les Djins et autres satans tellement ce qui constituait l’exception sénégalaise, cette cohésion nationale vacille du fait de la voracité et de cette envie insatiable vers le pouvoir …surtout politique. Parce que nous visons ce siège suprême, tout semble permis et chacun se croit dieu (minuscule) avec la magie du net et des réseaux sociaux. Iphone et Smartphone à portée et le digital fait le reste. C’est du n’importe…comme des jouets (mais dangereux !) entre les mains d’enfants, des allumettes même comme à l’ère de la découverte du silex, tout le monde frotte et le feu commence à se propager et laisse éblouis et pantois ! Toutes sortes de propos de bas étage et de caniveau quasi tolérés et « ordinarisés », les gens sont habitués mais quand même quand le banal atteint les fibres nationales et les tend au point de les rompre, le glas est à sonner et « finie la récréation ! » Les crachats et invectives (euphémismes !) deviennent le lot quotidien et personne ne s’en émeut et ce silence devient un encouragement (qui ne dit rien… !). La trouvaille…c’est la réplique à qui …pire pire et point de limites dans cette escalade verbo-tonale désastreuse et d’un autre âge. On aura tout entendu dans cette période électorale qu’il serait irrespectueux et à la limite infractionnel que le répéter. Il est temps pour le haro et le stop ! Les voix écoutées (s’il en existe encore !) doivent parler pour les alertes et les mises en garde ! Trop, c’est trop pour reprendre cet indicateur de lassitude qui précède la riposte. Aucun cordon n’est épargné et les derniers à résister et qui forgeaient la nation sénégalaise, notre chère nation, sunu rew, sunugal s’étirent et s’étiolent au vu et au su de tout le monde et personne ne dit rien. Pourtant le danger est perçu et à ce niveau, point de tabou, le chat, il faut l’appeler un chat et tirer sur ces pyromanes qui n’en ont cure…obnubilés par ce désir maniaco-débile de faire du mal en attisant la haine entre proches et amis, entre voisins et parents, entre cousins sur toute la ligne que rien n’éloigne et que tout rapproche. Le Sénégal ne saurait connaître une guerre (kawtef !) de religion, de confréries(Bamba et Maodo veillent et maudiront tous ces déviants ) qui se disent disciples et jouent avec les allumettes pour un incendie de notre cher Sunugal au nom de petits enjeux de pouvoirs d’ici bas, éphémères et éphémérides. Ces délinquants d’un type nouveau doivent être pris en chasse et en charge avant tout passage à l’acte et s’il le faut « fichés S » comme chez Marianne. Que la législation change et que tous les amendements apportés pour des réponses appropriées et dissuasives. Un « Ndepp » s’impose pour une catharsis salvatrice, pour une extirpation du virus, une ablation de ce mal , une amputation si besoin et si besoin, oui un clouage de ce bec à jamais au nom des intérêts supérieurs de la nation (sans reprise de phraséologie populiste !). Le danger, à l’affût, guette et la proie est là, très facile, une cible (corvéable et malléable !) facilement manipulable et entraînable et dans d’autres pays , au commencement étaient…ces genres négligeables et négligés et les drames engendrés et vécus restent encore vivaces : Ces nations peinent encore à se relever et des commissions « Vérité et Conciliation, Vérité et Justice et j’en passe » sont à l’ordre du jour pour retrouver ce perdu à jamais : cette cohésion nationale, la N.A.T.I.O.N,nation tout court .
IBOU SENE KAOLACK
Share on: WhatsAppL’article Présidentielle février 2019: Nation en danger ! .