Devenu au fil des ans, le leader clairvoyant, ayant la parfaite maitrise de la scène politique sénégalaise, le président Macky Sall vient de boucler une trajectoire unique dans l’histoire des hommes politiques africains. Le natif de Fatick, bénéficiant d’un maillage affectif effectif dans l’ensemble des zones socio-cultures du Sénégal, a gagné toutes les compétions électorales dans sa récente carrière politique.
Maitre d’œuvre de la victoire au premier tour du deuxième mandat du président Wade en 2007, étant son Directeur de campagne.
Séparé du PDS, il remporte les locales de 2009, s’ancrant dans sa région natale, devient président le mieux élu au scrutin de 2012.
Ses propositions de réformes de la Constitution sont validées par le peuple au référendum de 2016, une adhésion confirmée par une large victoire de la coalition Benno Bokk Yakaar lors des législatives de 2017.
Plébiscité par une confortable majorité de 58,26% pour un second mandat, NGay Wulle Jaana est confortablement installé dans une posture de seul Maitre du jeu après Dieu !
Les destins exceptionnels sont, certes signés du décret divin, mais à y regarder de près, il y a toujours des cohérences dans l’action et le style qui donnent une explication rationnelle des causes de leurs succès à répétition.
Son parcours parsemé d’embûches, qu’il a sagement et courageusement contournées ; ses trajectoires de rudes épreuves surmontées, déboires et devoirs assumés à travers une carrière sans fautes, le consacrent héro dans une dimension de guide adulé pour son humilité et sa simplicité.
Les esprits chagrins et hautains auront beau vouloir tourner en dérision cette belle performance historique unique d’un homme issu du peuple des profondeurs, il a déjà marqué notre Histoire du sceau de la déesse Niké.
Maintenant, après les retombées de la poussière de la compétition électorale, réfléchissons sur ce que le Sénégal peut devenir.
Osons poser le débat que les chauvins agitent en sourdine dans un esprit malsain car dans cette ambiance de suspicion, la confrontation des idées en toute transparence est le meilleur bouclier pour la consolidation de notre conscience nationale à l’encontre de ceux qui alimentent la division dans nos communautés à convergences millénaires.
Un candidat malheureux au scrutin présidentiel s’en est fait l’écho, pire, nous avons entendu et vu sur le plateau d’une chaine télévisée, une représentante édentée de l’opposition désarçonnée, dire des contrevérités et sans être gênée ; parlant d’un mouvement intense de bus venant de la Mauritanie pour déverser des « électeurs » à Podor ?!
L’image la plus cocasse et répugnante est celle empruntée des réseaux sociaux qui a navigué sur ses toiles pendant plus de deux ans, réactualisée pour la circonstance, montrant des enfants à la queue-leu leu dans un pays africain en guerre ! Ces enfants sont honteusement exposés comme étant des électeurs dans un bureau de vote au fouta !
Notre démocratie est-elle menacée dans ses fondements par un possible repli identitaire exprimé par un vote ethnique ou est-elle agressée par les petits porteurs d’un chauvinisme maléfique issu des puanteurs d’un populisme mal en point ?
Au Sénégal, depuis l’accession du président Macky Sall au pouvoir, des esprits tordus, incapables de réunir autour d’eux un nombre significatif de leurs compatriotes pour faire aboutir leurs ambitions, désignent du doigt le trop plein de voix au Fouta acquis par le président sortant. Ils omettent à dessein la tradition électorale de cette région, coutumière du trop plein de voix pour les différents pouvoirs.
Des zones du centre et la périphérie tant délaissées et méprisées par une élite politicienne paresseuse, s’est dégagée cette figure affable que les complexés, chauvins et intellectuels imposteurs admettent difficilement l’autorité et la gloire.
Disons-le tout net, l’éclat de la victoire ne sera pas terni par cette manière cavalière avec laquelle de pseudos analystes « neutres » ou « non affichés » (comme Ousmane Sonko l’a sorti de son bréviaire politique), veulent la réduire.
La supercherie criminelle saute aux yeux de tout citoyen honnête, Idrissa Seck et Ousmane Sonko, avaient planifié de contester les résultats issus des urnes, comme le président Abdoulaye Wade qui n’avait obtenu que 30%, l’avait fait, alors opposant en 1988, avec ses fameux « vrais procès verbaux ».
Ils ont échoué et renoncé à cause de la ferme et juste réaction du Premier Ministre ; mais aussi et surtout des observateurs internationaux et nationaux, de certains Khalifes généraux et l’église.
Comme Wade naguère, ils se contenteront d’une chimère de non reconnaissance futile du président honorablement élu. Ces candidats rejetés par la volonté populaire ont suffisamment démontré qu’ils ne croient pas sincèrement au système démocratique, un déficit d’une conscience nationale associée à la paresse et l’arrogance vis-à-vis du peuple.
Cela ne nous étonne pas qu’ils érigent en stratégie politique une désinformation systématique, avec la complicité intéressée et rétribuée de certains chroniqueurs et animateurs d’une presse décriée » wuya wuya » par ce même ancien Premier Ministre ! Face à leurs méthodes de manipulations antinationales, le président Macky Sall, élu de manière transparente et démocratique, leur a tendu la main en toute magnanimité.
Cette démarche constante de rassembleur, empreinte d’humilité est malheureusement qualifiée de non événement par les candidats défaits, tourmentés par un KO vertigineux, ils confondent l’appel au dialogue avec un retour sur le ring.
La plupart de nos contestataires de résultats du scrutin n’ont même pas pu franchir la barre de dix milles signatures de citoyens pour le parrainage désormais salué par tous ceux qui aspirent à une expression saine et moderne du suffrage les sénégalais.
Le cas de cet ancien Premier Ministre est pathétique, sans retenu appelant à la violence dans une élection régulière. L’indifférence des populations à ces appels à la subversion fait de ce scrutin une épreuve réussie contre les tendances maléfiques dans notre jeu démocratique. Une victoire sur les dérives qui traduit une grande maturité de nos populations des villes et des campagnes.
Et que dire de ce propriétaire de chaine télévisée qui, dans un élan subversif appelait à la révolte, prétendant un envahissement de sa chaine par les gendarmes ?
Comme si la paix et la stabilité constituaient une menace à leurs préoccupations carriéristes, les combinards considèrent qu’ils sont nés pour gouverner, déroutés par le verdict du 24 février 2019, ils déclenchent les salves de provocations, des attaques indécentes et incessantes à l’encontre des populations des régions où les électeurs ont massivement porté leur choix sur le président sortant.
Des intellectuels pris au dépourvu de leurs projections ont même déterré la notion du « pays utile », réductrice de la dignité des millions d’honnêtes citoyens qui vivent de leur sueur dans les profondeurs du pays.
Les lectures partielles, partiales, chauvines et sélectives élaborées pour certaines zones dont l’histoire a montré que tous les pouvoirs ont bénéficié du vote massif, n’amèneront pas à la déchirure d’une société sénégalaise riche de sa diversité.
Cette victoire est donc celle de l’espoir, à la gloire d’un leader exceptionnel, mais aussi et surtout la confirmation d’une réalité politique qu’aucune ne frange d’obédience confrérique ou ethnique ne peut prétendre à une hégémonie politique.
Faisons confiance à la sagesse du peuple sénégalais et au leadership qu’il s’est temporairement donné en travaillant à la construction d’un sursaut national au bénéfice de la totalité des enfants de la patrie.
Le Sénégal pluriel, poursuivra son chemin vers l’émergence, sous le sceau de la liberté, l’égalité et la cohésion sociale.
Makkane est porte-parole de Benno Bokk Yaakar Etats-Unis