La femme sénégalaise a toujours été présente dans la politique. Tantôt comme instrument, tantôt actrice, tantôt les deux à la fois. L’instrumentalisation politique de la femme ne date pas d’aujourd’hui. Son engagement non plus. Même si son rôle a été souvent discret par rapport à celui de l’homme, elle a toujours été présente et pourtant elle a toujours été reléguée au second plan.
Dans la réforme prévue de la constitution un quota de 45 % doit être réservé aux femmes dans les instances de prises de décision de l’Etat. Elles sont aussi gradées que les hommes et c’est très rare vraiment très rare de les entendre dans ces histoires de corruption ou de détournement de deniers publiques. Elles sont dotées d’une grande force donc elles doivent être soutenues et non combattues. L’un des événements les plus fascinants de l’histoire africaine a été la plus forte présence des femmes sur la scène politique depuis les années 1990. Les femmes devraient avoir la même chance d’être nommée ou élues à des fonctions politiques que les hommes mais malheureusement cette question sur l’égalité des sexes n’est pas partagée dans certains pays comme le nôtre. Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles la participation des femmes à la vie politique est au cœur d’une bonne gouvernance. Il faut juste constater que les trois dirigeantes africaines sont entrées en fonction en période de crise ou de transition. Souvent par manque d’expérience les femmes survivent difficilement en politique car cela nécessite beaucoup d’investissements dont peu d’entre elles en disposent.
Souvent la violence dans la politique africaine fait qu’elles ne veulent pas faire de la politique. Généralement elles ont un sentiment de vulnérabilité face à l’intimidation politique et à la violence. Son excellence Monsieur le président de la république Monsieur Macky Sall a bien compris celle-ci et a décidé de concentrer des efforts visant à renforcer leur participation à la vie politique.