Cette vision tanoriste de la politique exige de l’endurance, de la patience, du courage, de la combativité et surtout de la responsabilité.
Même si je m’étais abstenu de me prononcer sur ces questions qui agitent notre parti en raison de l’absence de notre Sg à qui je renouvelle toute mon affection, tout mon engagement militant, je fais miens ces propos du Président Diouf. Je cite : «Cependant, l’esprit de clan, avec comme corollaire les complots et autres intrigues de couloir, constitue également la tare dont a toujours souffert le Parti socialiste. D’ailleurs, c’est ce qui a conduit à sa perte. Pourtant, quand on y regarde de près, tout cela n’est que la traduction d’ambitions personnelles. Les gens agissent non sur la base de la doctrine ou du programme, mais à partir de leur propre ego. Aussi, dans une telle organisation politique, nombreux sont les pièges et traquenards posés par des hommes masqués.» Mémoires, pages 276 et 277.
Il faut endurer pour durer comme aime souvent le rappeler notre Sg. Socialistes d’hier, socialistes d’aujourd’hui, socialistes de demain, soyons fiers de notre parti ! Faisons confiance à notre Secrétaire général ! Croyons en ses orientations ! Gardons espoir pour l’avenir de notre parti ! Le débat démocratique n’a jamais été rompu. Nos instances se réunissent. Les décisions se discutent. L’émulation des idées n’a jamais été obstruée. Devons-nous renoncer à notre idéal socialiste pour n’avoir pas été nommés ministre ? Non ! L’engagement politique reste un sacerdoce.
Rappelons-le encore. L’histoire de notre parti est faite de regroupement. Elle est faite de séparation. Mais ce qui tient notre parti va au-delà de ces soubresauts. Notre parti a survécu à Wade. Le grand Parti socialiste a résisté à l’après-2000. Remercions-en Tanor et les braves hommes et femmes qui l’y ont aidé, qui ont enduré avec lui, qui ont bien gardé la maison, qui l’ont rendu attractif et permis l’entrée, la responsabilisation des cadres, des jeunes. Plus que jamais, je reste fier de mon parti, de sa trajectoire, de son avenir prometteur. Je reste convaincu que nous sommes sur la bonne voie.
Vive le Ps !
Fakha TOURE
Porte-parole
Mouvement national des
jeunesses socialistes