A ce rythme notre cher Sénégal risque de fermer la marche ou d’être ravalé dans les profondeurs très loin du podium des grandes démocraties, celles –là en marche et mutation d’un pas ferme vers les standards mondiaux. Pour un pays taxé très tôt et c’était vrai de leader en matière de vécu et de consolidation des acquis démocratiques, la roue commence à se détourner et avec, la rose des vents de… poupe. D’autres jeunes pousses pointent et émergent damant le pion au très respecté Sénégal. L’histoire est là rappelant des pays dictatoriaux et totalitaires avec à leur tête des tyrans et dinosaures qui ont réprimé et tué sans gants et sans états d’âmes. En ce même moment, dans ces contextes de répression disproportionnée ailleurs, ici au Sénégal , l’ère était au multipartisme intégral et à l’expression plurielle de toutes les opinions. Si ailleurs toujours, la démocratie était bloquée avec point d’alternance, le Sunugal fêtait sa 1ère. En matière de médias, le Sénégal, encore très loin de ses pairs libérait plusieurs voix avec une presse privée sans censure. Inimaginable dans d’autres contrées où c’était et même c’est encore le règne d’une mono voix, de la toute puissance du média d’Etat, le seul à écouter et à voir et qui a pignon partout dans le pays pour lancer ses décibels propagandistes. Voila la dichotomie et le schéma manichéen qui pouvait continuer pour démontrer le hiatus entre le Sénégal et les autres sans xénophobie. Mais… comme qui dirait en dormant sur des lauriers, le rattrapage est là : De jeunes démocraties se sont essayées et ont dépassé même le très coté indicateur dit de « l’alternance ».Les sentiers très ordinaires sont battus et certaines normes bousculées et des TDR réécrits. Et dans ce sillage, des innovations sont notées pour d’autres conquêtes et acquis devant relever la barre et inscrire davantage les régimes politiques dans cette quête permanente d’une démocratie achevée. C’est le pari que sont en train de réussir des pays
comme Madagascar avec des réponses hardies manifestant ainsi un courage politique sans faille. Au moment où le parti se confond avec l’Etat, la grande île marque la démarcation : A 3mois des élections,le président en exercice démissionne et laisse le siège au président du sénat. Que de démocratie et de recherche d’égalité et d’éthique. Tous les moyens dits de l’Etat sont remis à qui de droit et les candidats a priori sur la même ligne de départ : il faut oser le faire. Ici chez Senghor, diouf et wade et macky, la confusion est totale et quand le candidat sortant se déplace, c’est toute l’armada étatique qui est en mouvement bafouant et écrasant tout alors que ,alors que…il est candidat comme les autres. Bravo à Madagascar et le bonus c’est une alternance réussie avec la présence du perdant au second tour lors de la prestation de serment du vainqueur : un vainqueur qui n’est pas le sortant. Que de recettes et des gages d’une évolution démocratique pour un pays qui a connu le monopartisme et la quasi dictature. Ici chez Lat dior, l’heure est encore à la parole et les grandes réformes démocratiques consolidantes attendent encore. Peut-être à mettre dans le panier du dialogue mackien!
IBOU SENE KAOLACK
Share on: WhatsAppL’article Dialogue chez le Macky: Madagascar dans le panier ! .