Si j’étais Sonko
Je me serais d’abord rendu à la cérémonie de lancement du dialogue national
Si j’étais Sonko
J’aurais ensuite pris la parole face au Président Macky Sall
Pour lui dire les yeux dans les yeux que je ne le reconnais pas comme Président
Que ce dialogue était une mise en scène
Que Famara Ibrahima Sagna est maintenant le chef du gouvernement
Si j’étais Sonko
Je dirais enfin aux membres de l’opposition qui étaient sur place ou qui avaient délégué des personnalités
Qu’ils ne sont pas conséquents avec eux-mêmes
Qu’ils ont enfin légitimité Macky Sall
Qu’ils se plaisaient juste à lui serrer la main
Aux chefs religieux, je dirais qu’ils sont venus, avec les syndicalistes, chefs coutumiers et communicateurs traditionnels, qu’ils ont trahi les Sénégalais
N’est-ce pas ça le courage ?
N’est-ce pas ça l’esprit Pastef ?
N’est-ce pas ça la position du Patriote ?
Mais fuir cette rencontre et, le lendemain, aller en solo et tirer sur tout ce qui bouge dans ce pays, à l’occasion d’une conférence de presse, cela est maladroit.
Diop Decroix, Oumar Sarr, Soham Wardini ont tous été de la partie. Ils ont pris la parole pour exprimer ce qu’ils avaient à exprimer et il y a eu de vraies interactions entre eux et le Président.
Je ne sais pas comment Sonko pouvait s’attaquer au Professeur Issa Sall qui était sur place et à Boubacar Camara qui avait délégué quelqu’un. Des opposants pourtant radicaux, mais conséquents.
Mieux, Boubacar Camara a été son allié à la dernière Présidentielle et voilà qu’il le traîne dans la boue à l’occasion de sa conférence de presse de ce jour.
Ousmane Sonko, mon cher compatriote leader de Pastef, revenez à la raison ! Vous avez fait encore erreur.
Mamadou Biguine GUEYE
Coordonnateur national
du mouvement Malaw