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Et La Raison Coïncida, Concorda Avec La Religion…

« La raison est généralement considérée comme une faculté propre de l’esprit humain dont la mise en œuvre lui permet de créer des critères de vérité et d’erreur et d’atteindre ses objectifs. Elle repose sur la capacité qu’aurait l’être humain de faire des choix en se basant sur son intelligence, ses perceptions et sa mémoire tout en faisant abstraction de ses préjugés, ses émotions ou ses pulsions. Cette faculté a donc plusieurs emplois : scientifique, éthique et technique » (wikipédia). Quant à la religion, qui pour certains semble fait de dogmes, d’acceptations aveugles, donc contraire à la raison, Wikipédia la définit ainsi : « Une religion est un système de pratiques et de croyances en usage dans un groupe ou une communauté. Il n’y a pas de définition qui soit reconnue comme valable pour tout ce qu’il est permis aujourd’hui d’appeler religion. Le terme latin religion a été défini pour la première fois par Cicéron comme « le fait de s’occuper d’une nature supérieure que l’on appelle divine et de lui rendre un culte ». Dans les langues où le terme est issu, du latin, la religion est souvent envisagée comme ce qui concerne la relation entre l’humanité et Dieu. Dans le Coran, le terme dîn, qui peut être considéré comme équivalent de celui de religion, désigne avant tout les prescriptions de Dieu pour une communauté. La religion peut être comprise comme les manières de rechercher et éventuellement de trouver des réponses aux questions les plus profondes de l’humanité. En ce sens elle se rapporte à la philosophie ». Entre la religion et la raison qui implique une acceptation, un consentement, une adhésion propre à une donne, beaucoup interposent la révélation d’où on parle de religions révélées, qui par l’intermédiaire d’un messager et d’un livre, discours délivré à lui qui codifie ou du moins éclaire le chemin de la vie. «La révélation de quelque chose. Action de porter à la connaissance quelque chose de caché, d’inconnu. La révélation d’un secret, d’un complot. Ce terme, dans l’usage n’est point accompagné de l’idée odieuse qu’on attache à ceux de délation et de dénonciation, bien qu’il leur soit synonyme. (CNRTL, centre national de ressources textuelles et lexicales). Pour plus

de précision quant à notre propos, révélée est utilisé comme qualificatif à la religion : «Acte pouvant s’exercer suivant divers modes, par lequel Dieu ou la divinité, se manifeste à l’homme et lui communique la connaissance de vérités partiellement ou totalement inaccessibles à la raison; ensemble de vérités ainsi portées à la connaissance de l’homme et constituant le fondement de la religion en question. » (NERVAL,Filles feu, Isis, 1854, p. 658). Dans le cadre de cet écrit, nous postulons l’assertion selon laquelle cet ensemble de croyances et actes liant l’individu au divin est certes rendu possible par un dévoilement du divin à sa création mais aussi que religion révélée peut concorder, correspondre à la raison, à la sagesse par beaucoup de ces facettes. Et là, la philosophie convoquée comme une des meilleurs moyens, canaux de discernement, de distinction du vrai et du faux n’en est pas moins un des plus irréductibles pourfendeurs de la religion par certains de ses théoriciens : « la religion est l’opium du peuple». En effet, cette noble et éclairante discipline qu’est la philosophie dans son application par beaucoup de ses praticiens a la malicieuse habitude d’ajouter une ou des questions à la question au lieu d’y apporter une réponse ; en effet la philosophie chez beaucoup de philosophes nous dépose au carrefour et ne nous mène pas à la destination finale. Ainsi, une philosophie aboutie, finalisante fait une raison délivrée par nos sens, notre intellect d’où une raison révélée. Donc, comme dit plus haut la sagesse aboutie, une philosophie arrivée à destination équivaut, coïncide souvent avec les religions révélées, notamment à l’islam. Finalement, religion révélée n’est le plus souvent que raison et entre religion et raison, il y’a une liaison-raison d’où le divin de répéter que son adresse est destiné aux êtres doués de raison (hommes et djins). Ainsi, l’assertion des naturalistes qui plaident un déterminisme quasi incontournable est donc à prendre avec des pincettes, avec une certaine réserve car la raison est une dotation de l’humain l’invitant à une élévation au dessus de l’immédiat, du matériel, et chez certains cette faculté est vue comme une gestation, une angoisse…Ainsi, en braquant notre lanterne sur cette guidance qu’est l’islam, de nos jours souvent dévié par des radicalisés prétendant guider la guidance, en font une arme de division, de dérapage. Or, l’islam loin de là est un humanisme confortant et compatissant, à travers notamment l’envoyé, Mohamed (psl), une guidance paramétrée et progressiste. Par quelques de ces compartiments, de ses enseignements, de ses humanités on verra nettement que l’islam est religion révélée mais raison révélée

-De la sagesse aboutie de l’islam, raison révélée :

-La société islamique est celle du juste milieu, point besoin d’une marginalisation ni de mortifications de son être mais loin de tout excès ou démagogie, elle prône le respect mutuel et la volonté commune de vie commune d’où le prophète a déclaré avoir été interpellé et mis en garde par Dieu (swt) quant à son voisinage, sa société tant il pensait qu’un voisin pouvait hériter d’un autre. Par la salutation ‘’salamou aleykoum ‘’ (paix sur vous!) à répandre, propager envers tout le monde, l’islam montre sa priorité pacifique, allant de la paix des cœurs à celle des établissements, des nations…De même la régulation sociale devant éviter l’absence de parents adéquats préfère la polygamie à la débauche ou l’enfant n’est pas reconnu et pris en charge tout en rejetant l’homosexualité, une collision en genre.

-Une politique progressiste et unificatrice, en islam la politique est faite de pratiques et prospections d’un progrès global et partagé. Le respect de l’autorité et l’assistance qui lui sont dus pour l’exécution de sa mission fait figure de loi et vise la stabilité, l’unité, et l’unification de nos Etats.

-Un environnement sacralisé, le prophète Mohamed (psl) a déclaré : « si vous avez une plante à semer et que vous attendez le retentissement de la trompette (fin du monde), semez là toujours», ainsi, au de là d’une action d’utilité matérielle semer des arbres, préserver l’environnement est un acte de dévotion, cela au moment où l’urgence environnementale est décrétée. Aussi, il est annoncé en islam que les fruits d’un arbre, d’une entreprise, bénéfiques

à autrui vous sont mentionnés comme des mérites dans votre livre du jugement dernier même si vous étiez mort avant ce bénéfice.

-Une économie purifiée, l’islam institutionnalise la Zakat, taxe du nanti dans ses biens à distribuer aux indigents. Cette politique solidaire économique a permis sous le règne du khalif Omar Ibn Abd Aziz d’aller soutenir les indigents étrangers car la pauvreté était éradiquée dans son pays. Le rejet de l’intérêt (riba), du placement dans des activités illicites, et de la spéculation fut une préservation pour les institutions financières islamiques lors d’une des

crises inhérentes au capitalisme.

-L’humain responsabilisé, l’homme être doué de raison, de compréhension, de compassion est responsabilisé pour une quête d’harmonie sociale, environnementale, directionnelle…Tous pour un et un pour tous, les enseignements du prophète invitent à vouloir pour autrui ce qu’on souhaite pour soi même. L’homme, ce vicaire sur terre est tenu de la maintenir saine et sauve car devant rendre compte du ‘’amana’’, le fardeau, confiage ou confiance qui lui a été fait. Cette rationalité, justesse de l’islam est aussi et surtout perceptible, à travers les lignes coraniques tant un auteur a écrit en parlant du coran ‘’Ceci est la vérité’’, en acquiescement avec son titre, et à travers quelques sourates, nous pouvons dire que le coran est une philosophie arrivée, une raison révélée :

-Avec la sourate 28 ‘’Al Qassas’’ (le récit), Dieu (swt) montre surtout aux déviants, défiants, hautains, qu’il a la capacité, les moyens de son règne et que sa garantie est inébranlable. Le premier des premiers et dernier des derniers n’est à invoquer avec nul autre périssable, lui le subsistant par lui-même d’où une liberté. Et aussi loin que puisse durer le mensonge, sa défaite sera cuisante.

-Dans la sourate 98 ’’Al bayyinah’’(la preuve), le très haut étale sa grandeur, sa justesse, et sa mansuétude. En effet, il déclare que des prescriptions ‘’d’une rectitude parfaite’’ leur ont été faites d’où une simplicité de commandement : prier et honorer un seul dieu, tout en se solidarisant dans le bien. Cependant, il eu division après la preuve pourtant une vérité si clémente. Qu’à cela ne tiennent, Dieu ne fuit pas les conséquences : les déviants, infidèles, le vrai ‘’axe du mal’’ seront châtiés, tandis que ceux qui croient, accomplissent les bonnes œuvres, qui ont décidé en connaissance de cause d’opter pour le bien, la droiture qu’ils propagent seront comblés par notamment, une satisfaction partagée avec leur créateur.

-A travers la sourate 112 ‘’Ikhlass’’(le monothéisme pur), Dieu (swt) démontre une démarcation assumée, telle la posture du juge équitable et suprême, sans associé d’où la cohérence dans son règne.

-Par les sourates 113 et 114 ‘’Falakh’’ (l’aube naissante) et ‘’An nass’’(les hommes), cette démarcation est réaffirmée, Dieu (swt) ne pouvait être autre car alors on ferait avec un conflit d’intérêt. Aussi, indexant les dérives, dérapages voire crimes de tous; Dieu (swt) se fait le garant contre tous et tout. Un réconfort est la protection divine, lui le législateur, le décideur souverain qui a le monopole de la force-suprême, le dernier mot envers surtout les êtres

pensants, hommes et djins Ainsi, est le pan pertinent ou prof’éthique, la proposition de vie cohérente de l’islam qui

quelque soient les oppositions, les contestations fait de ses adeptes ou partisans les meilleurs ici bas et supérieur au dernier point de contrôle.

P B Moussa Kane, doctorant en Aménagement-DEA science PO, UGB

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