Comme beaucoup de Sénégalais dignes et fiers de ce qu’ils sont, de ce qu’ils font, je suis mal. Mortifié.
Nauséeux depuis quelques jours par les effluves du trop plein de pétrole gloutonnement englouti. Bouffé par la honte mondialisée, qui nous colle désormais à la peau. Sali par cette bave pétrolière crasseuse dont je n’ai encore vu la couleur.
Oui, je suis profondément atteint, dans mon amour-propre, dans mon honneur, comme chaque Sénégalais qui se respecte.
Alors, que l’administration chancelante ne vienne pas me faire dire que je n’ai rien à dire. Ici ou sur les réseaux sociaux. Le totalitarisme, c’est fini !
Je ne la fermerai pas. Passerai encore moins du principal au secondaire. Et surtout pas du fond à la forme. Aucune envie que surgisse le vice-de-forme inspectant, pour qu’advienne en lieu et place de l’intérêt et du bien national, la logique implacable du plus fort silencieux et cachottier sur lequel se casseraient les rapports compromettants et devant lequel s’encrasseraient sans état d’âme et dans le général, des victimes collatérales toutes désignées. Embastiller les taupes et complices du droit et devoir de savoir. Non !
Pour dire plus simplement, beaucoup a été dit sur Pétro-Tim et son Timis aux pratiques sombres. Ont entendu ceux qui voulaient entendre. Ont décidé autrement ceux qui voulaient ne plus en entendre parler !
Préfèrent ne pas en parler ces derniers jours, ceux qui parlementent sous le paillasson du dialogue national. Chacun son agenda, chacun son plan, mais le Sénégalais voit tout !
De toute façon, peu importe maintenant. Le coup de Trafalgar a été donné. Au Macky de décrypter l’onde tellurique et de décider. Parce qu’on ne peut pas tomber aussi bas dans la sinistrose et se refaire une santé politique résiliente à toute épreuve.
Fort heureusement et je ne vais pas m’en plaindre. Moi qui, pour une fois, me félicite de cet adage fort à propos : à malheur quelque chose est bon.
Oui ! Suis maintenant convaincu que le Macky ne parlera jamais d’un troisième mandat, qu’il descendra de son piédestal pour le temps qu’il lui reste de son mandat sitôt entamé. Et dire qu’il était prévenu. Mais bon, chacun sa logique, à lui la puissance de décision. Ainsi est le pouvoir ! Illusoire !
Jummah Moubarrack et bon week end à tous !