On savait ce pays extraverti, mangeant, s’habillant avec les venant de… et autres made in – Mais on ignorait encore qu’il était capable de se plonger tout seul dans la schizophrénie juste parce que des faits, vrais ou faux, sont révélés de l’extérieur
Dans sa chronique hebdomadaire, Mamoudou Ibra Kane s’est intéressé à la propension sénégalaise de se pencher le nez dans le guidon sur tout rapport ou enquête en provenance de l’étranger pour mettre le pays sens dessus-dessous. Prétexte : le rapport 2019 de la Banque mondiale qui place le Sénégal dans la catégorie des pays à revenu bas.
Au delà dudit rapport, il se demande s’il faut toujours dépendre des politiques inspirées ou imposées par les institutions de Bretton Woods dont les tristes résultats des politiques d’ajustement structurel continuent de faire des vagues. Et, comme si cela ne suffisait pas, l’Union européenne en rajoute une couche avec sa recommandation concernant le parrainage qui, de l’avis du journaliste, viole la souveraineté et interpelle l’Etat, les acteurs politiques et la société civile qui semblent englués dans un manque de confiance et de sérénité.