La polémique sur l’affaire du pétrole au Sénégal enfle. Elle a enflé de façon justifiée tant que la lumière qui a été demandée sur ce dossier par nos compatriotes, en était la cause. Tout à fait normal!Tout de même, faisons attention ! Tout, dans le documentaire de BBC est fait pour provoquer un soulèvement au Sénégal. Les images qu’on a montrées , les affirmations gratuites sur la pauvreté ( par des clichés), on pouvait bien montrer par exemple le nouveau pôle urbain de Diamniadio et puis sans transition, on décrit une situation meilleure si Timis , Kosmos, Bp et Aliou Sall n’auraient pas abusé des dizaines de milliards de dollars du pétrole. BBC a atteint son objectif en semant le doute dans les.consciences par la manipulation des imaginaires et â dresser les sénégalais les uns contre les autres. On n’a pas besoin, ni hier, ni aujourd’hui, d’un quelconque média pour nous édifier sur une quelconque affaire. On sait le faire.Ces méthodes de déstabilisation utilisées en Libye, en Irak , en Arabie Saoudite… n’ont pour but, que de préparer le terrain à des multinationales tapies dans l’ombre. Il est tangible que le Sénégal, avec le pétrole et toutes les dispositifs responsables pris ( nouveau code petrolier, contenu local, générations futures…) va changer la géopolitique continentale et les enjeux stratégiques tout au long de l’Atlantique. Et ce rendez-vous heureux pour le Sénégal, veut être détruit par les seigneurs de la guerre économique et autres vampires du pétrole. Et on manipule les esprits de nos opposants dans le film comme Mamadou lamine Diallo qui n’y croit même pas, tellement.c’est burlesque. . Et puis s’engouffrent dans cette breche, tous ceux qui ont des contentieux imaginaires avec le Président Macky Sall au premier rang desquels, Ousmane Sonko et Thierno Alassane. Soyons vigilants et débattons de nos problèmes à la sénégalaise et refusons d’être manipulés par des gens qui ne sont même pas fichus de respecter l’intelligentsia sénégalaise.
Face à ces accusations de BBC contre Aliou Sall , Kosmos et Bp, le Président de la République Macky Sall décide de l’ouverture d’une enquête par le procureur, représentant les intérêts du peuple sénégalais qui à son tour, demanda à tous ceux qui peuvent aider à la manifestation de la vérité, de livrer leurs informations à la DIC. Pour la première fois dans l’histoire du Sénégal et peut-être même du monde, depuis les temps modernes, qu’un président de la république decide d’ouvrir une enquête dans une affaire où son frère est cité. Inédit ! Et, c’est là que se trouve l’enjeu, puisque la Justice ne peut que faire son travail, ragallardie par l’autorité suprême et même si l’on doutait de l’issue de l’enquête, il reste que la lumière pourrait toujours être faite sous le prisme de la pérennité de l’Etat. Tous les opposants et la société civile devraient plutôt féliciter SEM Macky Sall et l’encourager à passer au crible fin cette d’affaire et non à chercher de lui faire peur par des marches de protestation. Celui qui a affronté démocratiquement ses adversaires et les a battus au soir du 24 Février 2019, ne peut nullement être ébranlé par les mêmes, qui n’ont pas encore compris que le combat n’est ni à la place de l’indépendance, ni au boulevard Général De Gaulle. La logique et la responsabilité voudraient que nos opposants se mobilisent chaque jour à la DIC, les uns après les autres, pour donner les informations qu’ils détiennent et ou leurs arguments â charge. Mais à notre grande surprise, rien de tout cela. On préfère accuser gratuitement, insulter et même confirmer des montants astronomiques que même la raison ne saurait accepter et valider. En refusant de livrer aux services en charge de l’enquête les preuves de leurs accusations et vouloir chaque Vendredi, bloquer le boulevard Général De Gaulle, une grotesque contradictions, il appartient à l’autorité même suprême, de prendre ses responsabilités. Vérité, Oui ! Désordre,Non !
CHEIKH NDIAYE
Responsable politique Apr Grand Yoff
Share on: WhatsAppL’article Entre le cosmos (la vérité) et le chaos (la déstabilisation), que voulons-nous ? .