Une précédente contribution a évoqué des faits et des attitudes qui peuvent priver le pays des avantages de la politique de grands travaux et des filets sociaux mis en œuvre au cours du mandat passé du Président de la république.
En réalité, les avantages cumulés de toutes les réalisations sont bénéfiques pour le bien-être commun. Le temps et le lieu pour évoquer les perspectives liées au pétrole et au gaz trouveront dans le dialogue national un forum idéal.
Il devient impératif de se garder de raffermir les antagonismes de tout genre ; à commencer par les antagonismes personnels. Il en va ainsi de la volonté de défiance pouvant conduire à la sédition.
Certes, les interdictions de manifestations sont injustes. Les autorités ayant le devoir d’encadrer cette forme républicaine moderne d’expression démocratique.
Mais une fois que l’interdiction est prononcée, il devient responsable d’user des recours aménagés par la loi. Sinon, qui sait ce qui pourrait advenir de nous un jour ?
Alors qu’une injustice peut être réparée et la victime dédommagée, nul ne peut prévoir les conséquences désastreuses du désordre pour la vie humaine, l’économie, les biens publics et privés.
« Nul ne peut prévoir les conséquences désastreuses du désordre »
Le pays et ses dirigeants successifs ont remporté des victoires sur le chemin du progrès. Il doit être possible de le raconter à nos enfants et petits-enfants. Mais il faut être vivant et présent pour le faire. En effet, dit-on, l’histoire ce n’est pas ce qu’on a vécu, mais ce dont on se souvient pour pouvoir le raconter.
Regarder autour de soi, interroger les faits, observer le pays profondément : il y a matière à se souvenir de ce qui a été fait dans ce pays, pour le raconter.
Pour l’avenir, asseyons-nous et discutons.
Concrètement
*Ancien Consul Général du Sénégal en Cote d’ivoire
Share on: WhatsAppL’article Pour l’avenir, asseyons-nous et discutons (Par Pr Aliou Mané) .