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Ouf !

Ouf !

A la mi-temps, je pensais intituler ce match « le pied », tant ce fut plaisant, réactif, inventif.

Mais ils revinrent du repos avec du déjà vu : on laisse les autres jouer, on « protège » un score à minima. Démission collective quoi ! On va même jusqu’à revivre un cauchemar à la 58e minute : le pénalty raté de Mané. Le même tir nonchalant, le même coté droit, presque sous le coude droit du portier. Ce n’était pas le même, mais avec le même résultat. Dès lors, l’Ouganda déroule, hargneux à la limite de la chasse aux fauves ; avec des fautes à la chaîne. 

Je vivais comme vous, l’enfer des rendez-vous manqués, un jeu en deçà des enjeux, avec un possible but adverse à chaque chevauchée. Deux mi-temps aux antipodes : le pied en première mi-temps, la démission complète en deuxième. Peut-on m’expliquer ces rétropédalages ?

Un match sur deux, d’artistes merveilleux et de saltimbanques erratiques. C’est peut-être pour ça que je n’ai entendu aucun cri de joie à la fin du match dans la rue, de la boutique d’Oumar ou une vingtaine de personnes ont regardé le match. Le sentiment était le même au coup de sifflet de l’arbitre : Ouf, on l’a échappé belle !

dndiaye@seneplus.com







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