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Avancer À La Dure !

 Les Lions avancent laborieusement. Et nous, spectateurs victimaires de leurs prestations aléatoires, on est toujours à la limite de la crise des nerfs ou, plus grave encore, de la crise cardiaque.

On dit du foot qu’il est aléatoire, que « tout est possible », il faut cependant admettre que pour les spectateurs que nous sommes, l’aléatoire est juste une question séquentielle : à quel geste raté notre cœur lâchera ?

Je n’ai vraiment pas aimé ce match (c’est mon droit), qui condense toutes les tares, les avatars et les inconstances de nos Lions. Les Écureuils auraient pu marquer à deux reprises au moins ; les Lions aussi. Mais nos attaquants ont décidé d’effacer la précision devant les buts de leur lexique footballistique.

Dans ces moments d’alerte cardiaque maximum, si notre lutin attaquant Mané vendange ses occasions, l’autre lutin du milieu, Gana, bouche les trous et troue les filets adverses. On l’aime ce marathonien multi tâches qui semble avoir trois poumons dans sa cage thoracique, qui est pourtant si modeste.

Une victoire donc à la dure comme depuis le début de la compétition : sans éclats ni maîtrise convaincante. Aux minimalistes adeptes du « seule la victoire est belle »,  je questionne : pourquoi donc il n’y a eu aucune manifestation de joie dans mon quartier au coup de sifflet final ? Parce que justement il y a de ces victoires qui ne seront jamais belles.

Mais bon, on est en demi-finale depuis, paraît-il, 2006 (?). Se contenter du peu alors qu’on pouvait prétendre au haut des cimes, c’est le propre des sans ambition. Mais bon, nous aurons toujours deux distractions encore pour cet hivernage qui refuse de se manifester: LA CAN-Caire et le Pétrotim Gate.

dndiaye@







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