Déjà mal parti avec un menu très fretin car dépouillé de toute sa substance avec une gestion
en solo , un pilotage dans la solitude (de confort) très constitutionnelle, le dialogue
(naxanté du prince) se voit coincé sinon enraidi par l’affaire Aliou sal…e ou sa…li du nom du
frangin de Crésus du prince. Peinant à démarrer, ne retrouvant pas ses chapeaux de roue et
sûrement n’atteindra jamais une vitesse de croisière, le dialogue est condamné à une mort
certaine, à une infécondité programmée. Depuis la publication des TDR à partager et à
remanier dit-on (mi-mai ) ,l’AG du 18 pour la validation des termes , le « NDOGU » ouverture
officielle et solennelle par Macky himself, l’omelette refuse de prendre. Les défilés –
mannequin des uns et des autres à la tribune pour faire plaisir, les shows en solo de certains
sans mandat, les zappings d’autres avec calculs et calculettes en main, les appels du pied et
même parfois très flagrants d’une caste sûrement éprouvée par la longue… quand même
dure marche dans l’opposition n’y ont rien fait, le dialogue est resté plus d’un mois après
dans les startings blocks. Le contexte de fast track partout clamé par le macky 2 comme
slogan galvanisateur ne prend pas : pour un mandat de 5ans et à ce rythme de canard c’est
directement vers le slow track. Et le cheveu (attendu du reste ) du Timis de Aliu en rajoute
pour plomber davantage la cadence déjà très caméléon du naxanté national. Le prince
conscient de l’échec inéluctable de cette table anticipe avec des annonces tous azimuts
pour des gages de bonne volonté et non de bonne gouvernance, là où il est attendu depuis
le macky 1. Un macky 1 émaillé de scandales de tous ordres et mouillant d’abord et en 1er
lieu les parents, proches et alliés de 1er degré. Mais avec l’effet du coude, ils sont maintenus
sous l’eau en dépit de la pression pour émerger. Mais jusqu’ à …quand ? le reflux est énorme
et difficilement étouffable : aucun coude n’y peut rien , même pas le bras tout entier avec
oreiller , cela refoule de partout et éclabousse plusieurs et si on n’y prend garde, la liste
risque d’être longue. Longue , oui car pétrole et gaz versent rapidement dans la malédiction
surtout avec une telle gourmandise : c’est de l’argent très facile et à coup de millions de
dollars pour de …simples signatures-acquisitions-cessions-rétrocessions avec des bonus
inestimables sur le dos du pauvre lambada pour qui le pétrole et dérivés représentent des
rêves. Alors que dans l’intimité des bureaux et par une simple plume de signature, sans
coup férir et sans efforts, des vies basculent passant de gorgolu à Crésus. On a beau
démentir et feignant de pas être affecté , accusant le diable et famille, la réalité est là, dure
comme l’airain : ils se sont engraissés en mettant les deux mains , gourmands qu’ils sont.
Même un garçon dresse les preuves ,le parquet même pas financier peut inculper tellement
la flagrance est délirante. Et dans des cas pareils (pétrole = malédiction), plus on dément ,
plus on s’enfonce dans les méandres et on se prend dans la nasse. Tout est nébuleux et
opaque et à vouloir éclairer, on s’éclabousse : Comprenez le « On =il, lui » ,le frangin mouillé
jusqu’aux orteils et ce n’est pas le come –back d’urgence et en fast track de la Mecque pour
une conf.de presse qui blanchira, laissez Madina et Makka en paix, Dieu assurera demain
mais pour l’instant, ce sont les hommes de ce bas monde, ce monde des mortels qui exige
vérité et justice sociale, une justice sociale qui passe par la rétrocession jusqu’au plus petit
dollar des sommes faramineuses engrangées ( petit mot !) sur le dos et à la barbe du
gorgolu. Aux TDR du dialogue, à inscrire en priorité le tirage au clair de cette nébuleuse
affaire « aliu sal…e » et même un préalable nonobstant les mesures –sparadrap du prince
agitées du genre plainte, complot et surtout destitution de la CDC, cette grande « mbaxuss »
nationale entre les mains et dents du frangin. Et dans la même veine …scruter tous ses
bagages et remonter les tours towers de Dakar lancées en grande pompe : Que l’argent soit
vomi s’il le faut avec bistouris et dans la douleur et dans la souffrance à défaut de peine de
mort, ce n’est pas loin d’un crime, c’est même un crime !
IBOU SENE KAOLACK
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